Psychologie et comment mieux gérer ses relations

LES 4 TYPES DE DEUILS DONT NOUS SOUFFRONS

Par Lucie Meyer , le mardi, 21 février 2017, 10h01 , mis à jour le lundi, 21 mars 2022, 16h58

TYPES DE DEUILS
LES 4 TYPES DE DEUILS DONT NOUS SOUFFRONS

Nous, les humains, vivons en nous liant émotionnellement aux autres qui, quand elles nous abandonnent, provoquent un deuil très douloureux.

Le deuil est un sentiment de douleur, un sentiment qui surgit quand une personne est partie et qu’en nous, commence une bataille de «je veux mais je ne peux pas».


“Toute perte du passé non guérie se transforme en un poids qui m’empêche de voler de mes propres ailes, d’avancer.”
-Bernardo Stamateas-

La réalité de la perte

Quand nous sommes submergés par une perte profonde, nous nous rendons compte qu’il est très difficile d’en sortir. Pour commencer, nous devrons faire face à cette bataille intérieure : une partie accepte la perte mais l’autre refuse de l’accepter.


C’est quelque chose de naturel, quelque chose que nous devons comprendre. Ne culpabilisez pas et ne vous sentez pas mal pour autant. La relation que vous avez est des plus normales et les hauts et bas constituent une des caractéristiques du deuil. Il y a des choses qui vous font avancer et d’autres qui vous font stagner. L’important est votre progression d’un point de vue général.

“Ne confondez pas souffrance et amour, ni surmonter la douleur et oubli…”
-Margarita Rojas-

Maintenant que vous savez ce qu’est le deuil, il est nécessaire de connaître les différents types de deuil qui existent.


Connaître cela nous permettra de vous analyser, si vous êtes en train de traverser un moment difficile, si dans le futur, vous devez affronter un deuil ou si l’un de vos proches le vit. Ainsi, vous comprendrez mieux ce qui se passe, vous l’accepterez et vous le dépasserez.

LES 4 GENRES DE DEUILS DONT NOUS SOUFFRONS : 

1. Le deuil pathologique


Dans le deuil pathologique, la partie d’acceptation de cette perte n’arrive jamais vraiment. Seule la négation a lieu.


Dans l’esprit de la personne qui en souffre, des mécanismes qui la protègent de cette réalité qui lui fait si mal se mettent en marche. C’est comme si la personne avait créé une sorte de terrain fantôme sur lequel marcher au bord de l’abîme, sans payer le prix de la chute mais sans non plus pouvoir revenir sur la terre ferme.


“Supporter n’annule pas les pertes.”
-Bernardo Stamateas-

Dans l’esprit de la personne, apparaissent des phrases telles que : «ici il ne s’est rien passé», «rien n’a changé» etc. La douleur s’empare d’elle mais petit à petit, elle devient la pluie qui transperce les os.

2. La négation du deuil

préfèrent être seules

Il paraît similaire au deuil psychologique mais il n’a rien à voir. Dans la négation du deuil, la personne triste n’arrive pas à exprimer ce qu’elle ressent, ce qui provoque en elle un intense mal être.


Avaler, réprimer n’a jamais été bon. Parfois, pleurer permet de nous libérer de tout ce qui nous fait mal.

“Ne pas se permettre de sentir ce qui arrive véritablement finira par faire mal au corps et à l’âme.”
-Bernardo Stamateas-


Ce type de deuil surgit chez les personnes qui considèrent que pleurer ou souffrir les rendra fragiles face aux autres. C’est pour cela qu’elles gardent tout pour elles… jusqu’à ce qu’elles n’en puissent plus et explosent de manière totalement imprévisible et sans contrôle.


3. Le deuil intensifié

peur de finir seules
Pixabay

Dans le deuil intensifié, la personne qui en souffre lâche tout ce qu’elle a en elle sans rien réprimer du tout. Elle peut pleurer, crier, exprimer sa colère…

On peut penser que c’est bon mais une telle expression de la douleur, qui se vit d’une manière peut-être plus profonde, provoque souvent la dépression.

On ne se casse pas parce qu’on tombe, on tombe car on est déjà fait de morceaux.

Il est bon d’exprimer ce que l’on ressent, mais en choisissant la manière. Nous ne devons pas non plus chercher une récréation dans la douleur uniquement, comme un mode d’expiation de la culpabilité.

4. Le deuil ambigu

Pixabay

Le deuil ambigu est présent dès lors qu’on ne sait pas si la personne est morte ou pas. C’est le cas avec les disparitions, les personnes enlevées, etc.

C’est un type de deuil qui est aussi connu sous le nom de «deuil congelé» car la personne a toujours l’espoir de recevoir des nouvelles. La sensation de ne pas comprendre ce qui se passe et de ne rien savoir font que c’est peut-être le pire type de deuil dont on peut souffrir, jusqu’à ce que l’on sache quelque chose…

“Quel que soit le deuil que nous vivons, nous apprenons que la douleur n’est pas un état, mais un processus. Nous avons besoin de compter sur le temps et le lieu pour vivre cette douleur et enfin, nous réconcilier avec la vie.”
-Bernardo Stamateas-

Personne n’est à l’abri du deuil. C’est quelque chose par lequel nous passons tous à un moment de notre vie. Le deuil est une situation douloureuse, mais aussi de dépassement.

Connaître ces deuils permettra de mieux comprendre ce qui vous arrive et vous fera ouvrir les yeux vers un futur plein d’espoir. Il est normal de souffrir, mais toutes les tempêtes ont fini par passer… et vous, avant vous puissiez ouf, vous irez de l’avant à nouveau.

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Lucie Meyer

Coucou, je suis une grande adepte des relations et de la psychologie. J’ai toujours été fascinée par le fonctionnement humain. C’est pour cela que j’ai entrepris des études en psychologie. J’ai ensuite continué pour passer ma licence de psychologie, mais j’ai dû abandonner pour des raisons de santé. Mais j’ai toujours cette fibre en moi et c’est pour cela que j’essaye de traiter au mieux certains sujets. Comme les relations de couple.

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