Nature

Les 19 meilleures photos de nature de l’année 2016

Par Cyril Renault , le jeudi, 5 janvier 2017, 13h48 , mis à jour le mercredi, 9 février 2022, 18h48

Image d’illustration/ Pixabay

Nous avons le plaisir aujourd’hui de vous présenter une sélection des plus belles photographies de l’année 2016. Ces clichés nous rappellent encore une fois combien la nature est belle mais également impitoyable.

Voici les 19 meilleures photos de nature de l’année 2016


Image d’illustration/ Pixabay

Grand Prix – Tim Laman (Etats-Unis). Un jeune orang-outan mâle, à trente mètres  au-dessus de la forêt pluviale du parc national de Gunung Palung, à l’ouest de Kalimantan, l’un des rares bastions de cette espèce à Bornéo. Le photographe a passé trois jours à monter le long du tronc pour placer plusieurs appareils GoPro qu’il pouvait commander à distance.

Premier prix reptiles amphibiens poissons – Marco Colombo (Italie). Une « Emys orbicularis », en Sardaigne, en Italie. Cette espèce, avec des taches jaune d’or sur sa peau et sa carapace, est braconnée en tant que NAC (nouveaux animaux de compagnie). Ses flashs étant défectueux, Marco se concentra pour utiliser au mieux la lumière naturelle.

Premier prix invertébrés – Angel Fitor (Espagne). Une méduse rhizostome sur le point de mourir, dans le sud de l’Espagne. Depuis cette photographie, les engrais et les pesticides provenant de l’agriculture intensive ont créé un gigantesque développement d’algues, menaçant le fragile écosystème de ce site pourtant protégé.

Premier prix mammifères – Simon Stafford (Royaume-Uni). Une hyène monte la garde près de carcasses de gnous morts la veille, dans une bousculade. Ils tentaient de traverser la rivière Mara en évitant les crocodiles, dans la réserve de Masaï-Mara, au Kenya.


Premier prix oiseaux – Ganesh H. Shankar (Inde). Dans le parc national indien de Keoladeo, des perruches à collier tentent de débarrasser un grand arbre d’un varan du Bengale. Ils l’ont persécuté pendant deux jours avant de renoncer et de chercher un autre site de ponte. Ces oiseaux indiens sont très adaptables. Des perruches à collier auparavant en captivité ont ainsi fondé des populations viables jusqu’en Europe.

Premier prix paysages – Stefano Unterthiner (Italie). Presque invisible dans les nuages, un gypaète, dont on distingue la forme caractéristique et la queue cunéiforme, survole un groupe de chocards à bec jaune, longeant une ligne de crête du val d’Aoste, dans le parc national du Grand Paradis.


Premier prix botanique – Valter Binotto (Italie). Des nuages de pollen de noisetier s’envolent, irisés par la lumière hivernale, dans le nord de l’Italie. Valter a utilisé un temps de pause long pour capter le vol du pollen qui s’échappait et un réflecteur pour souligner les chatons. Il a pris un bon nombre d’images avant que le vent ne lui offre enfin la composition qu’il avait en tête.

Premier prix monde urbain – Nayan Khanolkar (Inde). Dès la nuit, dans les faubourgs de Mumbai qui bordent le parc national de Sanjay Gandhi, les panthères se glissent dans le labyrinthe des rues tels des fantômes. Elles y recherchent leurs proies, principalement des chiens errants. Le peuple warli, qui vit ici, respecte ces félins, et Nayan Khanolkar souhaitait que son image traduise cette tolérance.

Premier prix noir et blanc – Mats Andersson (Suède). Mats appréciait la compagnie d’un couple de chevêchettes dans la forêt proche de sa maison, à Bashult, dans le sud de la Suède. Une nuit, il trouva l’un des deux oiseaux au sol, sans vie. Il décida de photographier la survivante : « L’attitude de cette chevêchette reflète la tristesse que m’a causé la disparition de sa compagne. »


Premier prix monde sous-marin – Tony Wu (Etats-Unis). Quelques jours par mois, à la pleine lune, des milliers de vivaneaux chiens-rouges se rassemblent pour frayer autour de l’île Palau, dans l’ouest du Pacifique. Les poissons répandent semence et œufs dans l’eau et les prédateurs arrivent pour tirer parti de cette abondance. Toujours fasciné par l’ampleur de ce phénomène naturel, Tony reviendra à Palau en avril prochain pour assister à nouveau au spectacle.


Premier prix détails – Rudi Sebastian (Allemagne). Les sables immaculés du parc national brésilien de Lençois Maranhenses pendant la saison des pluies. Algues et bactéries teintaient les eaux translucides en nuances de gris et de bleu. Rudi visait à la verticale, assis dans un petit avion dont on avait démonté les portes, en évitant toute échelle au sol.


Premier prix impression – Luis Javier Sandoval (Mexique). Dans l’eau, Luis fut approché par une jeune otarie de Californie. Les jeunes jouent pour aiguiser leur habilité et leur technique de pêche. Il tourna son appareil vers la lumière de l’aurore au moment où l’otarie lui tendait l’étoile de mer, dans l’île Espiritu Santo près de La Paz en Basse-Californie du Sud, au Mexique.

Premier prix photojournaliste image unique – Paul Hilton (Royaume-Uni, Australie). L’une des plus importantes saisies de pangolins enregistrées, environ 4 000 mammifères congelés dans un container, dans le port de Belawan, à Sumatra, en Indonésie.Ils étaient destinés aux marchés chinois et vietnamien, où ils sont utilisés comme aliment ou pour la médecine traditionnelle.

Premier prix ex aequo photojournaliste (récit) – Charlie Hamilton James (Royaume-Uni). A travers toute l’Afrique, les populations de vautours sont en régression. Ils ont périclité de 70 à 97 % au cours des cinquante dernières années. Leurs estomacs cuirassés contiennent des acides qui neutralisent tous les germes. Le tout est renforcé par un robuste système immunitaire. Cela fait des vautours un cul-de-sac pour le choléra, la rage et même l’anthrax. Charlie a observé dans le parc national du Serengeti, en Tanzanie, la mêlée des vautours de Rüppell mettant en pièces un gnou mort.


Premier prix ex aequo photojournaliste (récit) – Tim Laman (Etats-Unis). Les centres de soins comme celui de Ketapang, dans l’ouest du Kalimantan, en Indonésie, virent arriver un afflux d’orphelins à la suite des feux de 2015. Ici ils emportent un groupe de jeunes orangs-outangs d’un ou deux ans, pour jouer dans la forêt. C’est là qu’ils apprendront les bases de la survie dans la nature.

Grand prix jeune – Gideon Knight (Royaume-Uni). Agé de 16 ans, Gideon pratique la photographie depuis trois ans. Il prend majoritairement ses images dans des parcs proches de chez lui à Londres. C’est un naturaliste assidu qui souhaite étudier les sciences au lycée et continuer la photographie comme loisir, tant au niveau artistique que comme moyen d’observation de la nature.



Premier prix jeune 11-14 ans – Louis Pattyn (Belgique). Pendant les vacances d’été en Suisse, Louis et sa famille s’étaient installés dans un refuge de montagne dans le Niederhorn. Alors qu’il souhaitait prendre une image d’une silhouette de bouquetin, deux d’entre eux s’avancèrent sur une crête. Un des jeunes commença à jouer, tout en cornes courtes, queue en pompon et bonne humeur.

Premier prix jeune 10 ans – Carlos Perez Naval (Espagne). Utilisant la voiture familiale comme affût, Carlos scrutait la roselière à la recherche d’oiseaux migrateurs dans la zone humide de Lechago, proche de sa maison en Espagne. Détectant un mouvement, Carlos suivit un petit oiseau qui voletait entre les tiges de la roselière. Il apparut enfin ; c’était un pouillot véloce. Alors que la lumière changeait, l’oiseau s’arrêta une seconde à la limite des roseaux.

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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