Psychologie et comment mieux gérer ses relations

4 choses que j’aurais voulu qu’on me dise après la mort d’un de mes parents

Par Joële Amala , le lundi, 16 juillet 2018, 11h29 , mis à jour le dimanche, 18 juillet 2021, 7h54 — parents
après la mort d'un de mes parents

J’ai perdu un de mes parents il y a 15 ans. Parfois, cela paraît 15ans, mais d’autres jours, j’ai l’impression que c’était hier.

J’avais 11 ans quand il est décédé. Perdre une telle force d’influence au cours d’une partie aussi importante de mon développement m’a catapulté dans un tourbillon de lutte pour me découvrir, tout en faisant face à une absence critique dans ma vie.


Voici quatre choses que j’aurais voulu qu’on me dise quand j’avais 11 ans et que j’étais complètement perdu :

1. Continuer ne signifie pas oublier.

état de tristesse

On se sent égoïste de profiter des choses de notre vie qui marquent des moments importants. Le baccalauréat. La première performance au tennis. L’université. Parce qu’il ne peut pas apprécier ces moments dans notre vie, on a l’impression qu’on ne peut pas non plus. Mais on a le droit de changer. De grandir, d’explorer et d’expérimenter.


On peut facilement se sentir coupable de continuer, mais la seule direction que vous pouvez suivre est la suivante. Oui, appuyez sur pause plusieurs fois. Appuyez sur rembobinage et avance rapide, mais la réalité est que vous ne pouvez pas stagner pour toujours. Appuyez sur play, car peu importe à quelle fréquence vous vous êtes convaincu autrement, vous le méritez.

Voir aussi :Deuil: la mort d’un parent c’est le dernier refuge de l’enfant qui disparaît

2. Gardez ceux qui vous tendent la main près de vous.

peur de finir seules

Montrez votre gratitude en les chérissant vraiment. Ils sont un rappel constant qu’un groupe de soutien solide peut vous aider à surmonter cela. Ils sont un rappel constant que peu importe à quel point vous vous sentez seul, vous ne l’êtes jamais vraiment. Ne vous isolez pas. Ne croyez pas les mensonges dans votre coeur qui vous disent que l’amour finira toujours dans une perte écrasante comme celle-ci. Comprenez qu’il y a des gens dans votre vie qui vous aiment vraiment et qui vous apprécient vraiment.


3. La perte peut agir comme un catalyseur d’inspiration.

pas seulement confinement

Laissez votre douleur vous inspirer à aimer plus fort. Laissez votre colère vous inspirer pour vraiment respirer. Laissez votre tristesse provoquer l’empathie en vous pour les autres. Laissez votre perte vous briser pour pouvoir aller au plus profond de vous-même pour trouver les pièces qui vous prendront des années à reconstituer. Laissez votre perte vous apprendre la gratitude, l’humilité et l’acceptation. Laissez votre perte vous apprendre ce que signifie vraiment l’amour.

4. Apprenez que ce que vous ressentez est normal.

vous vous sentez seul

Plus tôt vous pouvez l’accepter, plus tôt vous pouvez guérir. Arrêtez d’essayer de combattre la blessure. Faites preuve de patience. Donnez-vous du temps. C’est normal d’avoir des rechutes, de tomber dans de longues périodes de dépression, de se sentir désespéré, vide et seul. Tout cela fait partie du processus. Ne précipitez pas votre guérison. Peu importe à quel point cela peut sembler impossible, acceptez votre douleur et faites confiance au processus.

Lire également : Mort de ses parents : ce qui change après une texte à lire par tous

J’ai mis du temps à comprendre que je n’avais pas à me punir pour avoir continué ma vie. Il m’a aussi fallu beaucoup de temps pour comprendre que sans cette perte, je n’aurais pas pu accéder aux parties de moi qui auraient autrement été inaccessibles.


Je donnerais chaque morceau de mon âme pour que cette personne revienne dans ma vie, mais j’ai appris à accepter son départ. Sans cette perte, je n’aurais pas appris à vraiment aimer, respecter et apprécier les gens de ma vie. Je n’aurais jamais appris que la guérison est un voyage que n’importe qui peut faire.


Et que la première étape de ce voyage est de réaliser que vous méritez de le faire.

4.8/5 - (6 votes)


Joële Amala

Après des études en psychologie, j’ai décidé de me spécialiser dans les relations parents/enfants, enfants/enfants, hommes/femmes. L’être humain est un être tellement complexe, chacun a besoin de de résoudre ses problèmes relationnels grâce à une certaine méthode qui ne conviendra pas à forcément à une autre personne.

Voir les publications de l'auteur

Commentaires

Le lundi, 16 juillet 2018, 13h14 à 13h14, Hanquiez Annie a dit :


Merci pour ce texte intéressant !


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Le samedi, 25 mai 2019, 18h37 à 18h37, marise lemieux a dit :


merci , c est vraiment un texte intéressant pour moi ,qui a perdu 3 de mes anges , maman le 18 janvier 2013 , mon pére en mai 2016 et mon grand-frére et plus qu un confident le 9 novembre 2918 59 ans trop jeune pour mourir . j ai lu votre article et ils y a beaucoup de choses similaires qui m est arriver .une chance que j ai 5 soeurs et 2 fréres encore ,nous ont c est ouvert nous meme un sites ou l ont a tous partager nos peines .la famille c est important comme moi j habite plus en gaspésie je suis dans une autre ville ou je ne serai pas capable de parler de la mort de mes 3 anges avec ce site c est merveilleux nous soulignions tous leurs anniversaires de naissances et de leurs décés et toutes les autres fetes comme des grands-parent fete des péres fetes des méres en leurs écrivant une choses chacun pour nous d eux et des fleurs ou des anges . ont se parlent tous et nous sommes trés lier pourquoi parce que nous avons eu une belle vie d enfance je m en souviens je raconte des choses a les membres de ma famille étant enfant et en bas ages et aujourd hui nous avons vécu nos vies d aldulte ayant eu tous non juste un gars qui n a pas d enfant mes parents avaient plusieurs petis enfants et maintenant arriére petits-enfant qu ils non pas connus mais je sais qu ils sont prés de nous et qui veillent sur nous tous ,et j oubliait le principale que pour moi nous avont tous eu des belles valeurs et nous saviont tous les 7 régles de vie c est la plus belles héritage que nous avons eu et nous l avons transmis a nos enfants qu eux j en suis confiante qu il va faire le tour de la grande famille nou en sommes tous trés reconnaissant de nos 3 anges .moi j ai garder mon pére car le noyau est dcd en une seule journée .mon pére lui c est nous qui avons demander a maman de venir le chercher il na pouvait plus de vivre sans elle assez pour se rendre malade et quand il nous ont dit un moment quand il a été hospitaliser ils voulaient lui couper la jambe et en pus ont la veillez jusqu a sa mort 24 sur 24 enfants neveu niéces et ont a engager une infirmiére juste pour lui son argent il l aurait pas emmener en terre .en plus ils fallaient surveiller davantages car le médecin innocent qui lui a dit pour sa jambe et qu ils pouvaient perdrent ses orteilles dans son lit cela la mis tous a l envers et la ils dépérissait a vue d oeil et ont parlait a maman de bien venir chercher papa il s est jamais de votre déces c est normle 63 ans de vie communes et j ai jamais vus mes parents monter le ton un envers l autres bref se ont mes 3 anges je les conservent dans mon coeur pour toujours et a jamais .merci cela tombe a point .


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Le samedi, 7 septembre 2019, 16h52 à 16h52, S.Gagnon a dit :


Dans votre texte,vous parlez de différentes sortes de mort:en 1982,58 ans notre Père,foudroyé par une rupture aortique,est dcd à la maison sous les yeux de notre Mère et d'un des fils.Celui-meme,dcd par suicide,en 1998,que j'ai découvert chez Lui,à 46 ans.Un répit de qq années,2016,notre Mère à 94 ans.Et 9 mois + tard,en 2017,notre Frère,dcd d'un cancer à 63 ans .De cette famille,nous demeurons 2 autres frères et 2 soeurs.Mais c'est là que notre cellule a implosée!J'ose espérer que le temps nous sera bénéfique....S.Gagnon.


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera révisé par les administrateurs si besoin.