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416 baleines s’échouent sur une plage en Nouvelle-Zélande

Par Cyril Renault , le samedi, 11 février 2017, 12h06 , mis à jour le mardi, 5 juillet 2022, 8h33

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416 baleines s’échouent sur une plage en Nouvelle-Zélande

70% sont d’entre elles sont mortes. 416 baleines-pilotes se sont échouées sur une plage de Nouvelle-Zélande, dans la nuit de jeudi à vendredi dans la région de Golden Bay à l’extrême nord de l’île du Sud, a annoncé le service de protection de l’environnement.

Si de tels événements sont relativement fréquents, il s’agit du troisième plus important échouage collectif de baleines jamais recensé dans le pays, souligne les autorités. Les secouristes et des volontaires s’activent sur désespérément sur la plage de Farewell Spit pour secourir les survivantes, mais les chances de succès semblent minces.


« Vu le nombre de baleines qui sont déjà mortes, on peut présumer que celles qui sont encore en vie sont en très mauvais état de santé », a déclaré, fataliste, le directeur régional du service de la protection de l’environnement à Radio New Zealand. Il y a tant de cadavres dans l’eau que les volontaires ont du mal à reconduire les cétacés survivants vers le large, a expliqué un porte-parole de ce service. Toutefois, les volontaires ont réussi à renflouer la plupart des baleines-pilotes encore en vie et ont formé une chaîne humaine pour tenter de les empêcher de s’échouer à nouveau.

Les scientifiques ne parviennent pas à expliquer ce phénomène.

Vidéo 416 baleines s’échouent sur une plage en Nouvelle-Zélande :


D’après les services néo-zélandais de la protection de l’environnement, il s’agit du troisième plus important échouage collectif de baleines jamais recensé dans le pays, où de tels événements sont relativement fréquents.

Les baleines-pilotes, appelées également globicéphales, dont le nombre est estimé à 416, se sont échouées sur la plage de Farewell Spit dans la région de Golden Bay, dans l’extrême nord de l’île du Sud, l’une des deux principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande.


Environ 70 % d’entre elles étaient déjà mortes lorsque les services de la faune sauvage sont arrivés sur cette plage reculée. Près de 500 volontaires se sont alors affairés pour repousser les survivantes vers le large.

Mais les chances de succès semblaient minces, a reconnu Andrew Lamason, directeur régional de la protection de l’environnement. En fin d’après-midi, la majorité des plus de 100 cétacés que les volontaires avaient réussi à renflouer pendant la marée haute étaient revenus s’échouer.

Il y a tant de cadavres dans l’eau que les volontaires ont du mal à reconduire les survivants vers le large, a expliqué à l’AFP Herb Christophers, porte-parole de ces services. « Les baleines mortes flottent ici et là et obstruent le chemin vers le large ».


« Il y a aussi un problème de sécurité » et les volontaires ont été priés de se méfier des mouvements des globicéphales en détresse, a-t-il ajouté. Ces animaux peuvent peser jusqu’à deux tonnes et mesurer jusqu’à six mètres de long.

Le piège parfait


Les volontaires tenteront de nouveau samedi de renflouer d’éventuels survivants. Dans le passé, des baleines qui se sont échouées à répétition, s’affaiblissant à chaque fois, ont dû être euthanasiées.


L’échouage le plus massif recensé en Nouvelle-Zélande s’était produit en 1918, lorsqu’un millier de baleines étaient arrivées sur les îles Chatham, suivi par l’échouage de 450 cétacés à Auckland en 1985.

La plage de Farewell Spit est régulièrement le théâtre d’échouages de globicéphales. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années.

Selon Andrew Lamason, s’il n’existe pas d’explication scientifique certaine de ce comportement, la géographie sous-marine du lieu serait en cause.

« A Farewell Spit, il y a une grande quantité de sable en forme de crochet et les eaux sont peu profondes. Une fois que les baleines sont entrées dedans il est très difficile pour elles d’en ressortir », a-t-il estimé.


D’après la commission baleinière internationale (CBI), les échouages de baleines peuvent s’expliquer par des raisons naturelles – âge ou maladie – ou par des perturbations liées aux activités humaines, comme la dégradation de l’environnement, des collisions avec des bateaux.

Source baleines s’échouent : 20 minutes / le Parisien  avec agences

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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