Psychologie et comment mieux gérer ses relations

Les plaintes constantes seraient capables de modifier le cerveau d’une personne

Par Cyril Renault , le mercredi, 16 mai 2018, 10h47 , mis à jour le jeudi, 4 juillet 2019, 8h14

Le cerveau humain est incroyablement malléable. On peut le façonner comme une boule de pâte à modeler, mais avec un peu plus de temps et quelques efforts supplémentaires.

Depuis les 20 dernières années, grâce au développement rapide dans les domaines de l’imagerie cérébrale et des neurosciences, nous pouvons désormais affirmer avec certitude que le cerveau est capable de ré-ingénierie – et que nous en sommes les ingénieurs.


La neuroplasticité, un terme générique décrivant un changement durable dans le cerveau tout au long de la vie d’une personne, est une chose merveilleuse à bien des égards.

Voici pourquoi:

– Nous pouvons augmenter notre intelligence (« QI »)


– Nous pouvons apprendre de nouvelles compétences qui changent la vie.

– Nous pouvons récupérer de certains types de dommages au cerveau.

– Nous pouvons devenir plus émotionnellement intelligents.


– Nous pouvons «désapprendre» les comportements, les croyances et les habitudes néfastes.

Mais nous pouvons aussi redessiner notre cerveau pour le pire!

Heureusement , grâce à notre capacité à désapprendre les comportements nuisibles, les croyances et les habitudes, nous pouvons remonter la pente.


LES CROYANCES MODIFIENT LE CERVEAU

Le Dr Michael Merzenich, reconnu comme le neuroscientifique le plus renommé au monde, a prouvé la relation entre nos pensées et les changements structurels dans le cerveau.


Parmi les nombreuses découvertes du Dr Merzenich, celle-ci est probablement la plus importante:


Vos expériences, vos comportements, vos pensées, vos habitudes, vos schémas de pensées et vos façons de réagir au monde sont inséparables de la façon dont votre cerveau se câble.

Les habitudes négatives changent votre cerveau pour le pire. Les habitudes positives changent votre cerveau pour le mieux.
Neuroplasticité et maladie

Considérez cette citation d’Alex Korb, titulaire en doctorat :

« Dans la dépression, il n’y a rien de fondamentalement mauvais avec le cerveau. C’est simplement que l’accord particulier des circuits neuronaux crée la tendance vers un modèle de dépression. Cela a à voir avec la façon dont le cerveau gère le stress, la planification, les habitudes, la prise de décision et une douzaine d’autres choses , l’interaction dynamique de tous ces circuits. Et une fois qu’un schéma commence à se former, il provoque des dizaines de minuscules changements dans le cerveau qui créent une spirale descendante. »

La neuroplasticité peut être à la fois le problème et la solution.


PLAINTES ET CHANGEMENTS DANS LE CERVEAU

Nous connaissons tous cette personne qui est continuellement négative. La personne qui ne semble jamais être satisfaite de quoi que ce soit ou de qui que ce soit.

Les gens négatifs sont presque toujours les plaignants. Pire, les plaignants ne gardent jamais leurs pensées et leurs sentiments pour eux et en parlent à leur entourage.


Incontestablement agaçants pour leurs amis et leur famille, ils ne doivent cependant pas être châtiés mais compris.


Nous nous plaignons tous de temps en temps. Des chercheurs de l’Université de Clemson ont démontré que tout le monde se plaignait à l’occasion. Certains le font beaucoup plus souvent que d’autres.

Article connexe :Vous pouvez empêcher l’apparition des pensées indésirables en formant votre cerveau

Les plaignants appartiennent généralement à l’un des trois groupes suivants:

Plaignants à la recherche d’attention : Personnes qui recherchent l’attention en se plaignant. Ironiquement, les gens (rationnels) sont susceptibles d’ignorer la personne au lieu de gaspiller de l’énergie à se concentrer sur leur négativité.

Plaignants chroniques: Ces gens vivent dans un état de plainte constant . S’ils ne parlent pas de leur attitude «malheureuse, ils y pensent probablement.

Les psychologues appellent ce comportement la «rumination ». Cette rumination est, malheureusement, transmise directement au cerveau déprimé et anxieux.

Les plaignants à faible QE: «QE» est un abréviation de quotient émotionnel , et les membres de ce groupe sont à court de QE. Le QI est à l’intelligence, ce que le QE est à la compréhension émotionnelle.

Ces personnes ne sont pas intéressées par votre point de vue, vos pensées ou vos sentiments. Vous êtes une caisse de résonance, un mur de briques.

Doit-on blâmer le cerveau?

La réponse est oui.

Des comportements néfastes comme se plaindre, si on les répète constamment, vont inévitablement modifier les processus de pensée dans le cerveau. Les pensées altérées conduisent à des croyances altérées qui conduisent à un changement de comportement.
La répétition est la mère de tout apprentissage.

Lorsque nous nous concentrons à plusieurs reprises sur le négatif en nous plaignant, nous tirons et renvoyons les neurones responsables de la négativité.

Nous créons notre comportement négatif par la répétition.

Il n’est pas toujours possible d’être « heureux », et nous n’avons pas besoin d’essayer.

Nous devrions cependant prendre des mesures concrètes pour contrer la pensée négative.

La recherche a montré à plusieurs reprises que la méditation et la pleine conscience sont peut-être les outils les plus puissants pour combattre la négativité.

La chercheuse en psychologie positive, Barbara Fredrickson, et ses collègues de l’Université de Caroline du Nord, ont montré que les personnes qui méditent quotidiennement affichent plus d’émotions positives que celles qui ne le font pas.

Après une expérience de trois mois, l’équipe de Fredrickson a noté que «les gens qui méditaient quotidiennement continuaient d’ afficher une attention accrue, un but dans la vie, un soutien social et une diminution des symptômes de la maladie ».

Après avoir appris les bases de la méditation, ce qui implique de se concentrer sur la respiration, créez un programme de méditation quotidien qui fonctionne pour vous.

15-20 minutes de méditation quotidienne peuvent faire une énorme différence dans votre vie – et votre cerveau!

Découvrez aussi : Notre cerveau devient anxieux et déprimé lorsque nous nous plaignons physiquement

Sources: THEHEARTYSOUL.COM/ et WWW.THEBESTBRAINPOSSIBLE.COM/ et .RICKHANSON.NET et AMESCLEAR.COM/ et NCBI.NLM.NIH.GOV/ et .PSYCHOLOGYTODAY.COM/

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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Commentaires

Le vendredi, 18 mai 2018, 19h20 à 19h20, Jr Kaiyeros Kanteka kayembe a dit :


En ce pour parler il y a le plus indique c est un individu,t qu en est-il si c est dans le cas dejas si c'est tout un peuple, un groupe des individus ou une population opprimés et las de la certitude et se met à se plaindre de manière pacifique ...les plaintes d une populaire ou d une communauté humaine dont la vie sociale est devenu insupportable et Enuiallable ??????


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