Santé

L’effet néfaste de l’alcool pourrait être compensé en partie par une activité physique régulière

Par Cyril Renault , le dimanche, 18 septembre 2016, 8h41 , mis à jour le mardi, 6 avril 2021, 14h12 — alcool

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Une étude suggère qu’une activité physique régulière pourrait compenser l’effet néfaste de l’alcool


Avoir une activité physique régulière pourrait en partie compenser les risques de décès liés à l’effet néfaste de la consommation d’alcool, d’après une étude parue dans la revue British Journal of Sports Medicine.

En analysant les réponses fournies par 36 000 Britanniques de plus de 40 ans ayant répondu à des questionnaires de santé entre 1994 et 2006, les chercheurs ont découvert que la consommation élevée d’alcool était associée à un risque accru de décès toutes causes confondues. L’étude a été menée par le professeur Emmanuel Stamatakis, de l’Université de Sydney.

Mais avec une activité physique régulière, les chercheurs ont découvert que le risque élevé de décès chez les buveurs était diminué, voire parfois annulé chez ceux pratiquant au moins 150 minutes d’activité physique modérée ou intense chaque semaine. Néanmoins, ceux qui avaient une activité physique moins importante, avaient un risque décès étroitement lié à l’alcool qu’ils consommaient.


150 minutes d’activité physique par semaine est la durée recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour améliorer la santé et prévenir l’obésité et les maladies cardiovasculaires.

effet néfaste
Crédits images: Pixabay

Néanmoins, les auteurs précisent qu’il ne s’agit que d’une étude « observationnelle » et qu’il ne faut pas en tirer « des conclusions définitives », car certains facteurs (comme l’alimentation ou le mode de consommation de l’alcool) n’ont pas été pris en compte.


Et il ne s’agit pas de boire de manière excessive en comptant sur le sport pour compenser les effets. « Et ce pour de nombreuses raisons », indique le professeur Kevin McConway, de l’Université britannique Open.

Parmi celles-ci, il cite des modifications du risque de décès qui ne seraient pas liées à l’activité physique, mais à d’autres facteurs, comme le mode de consommation (régulière ou sous forme de « binge-drinking ») ou encore à des modifications de comportements intervenues pendant la durée de l’étude.

Source : le monde


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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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