Alimentation et nutrition

L’agriculture biologique a de meilleures performances économiques que la conventionnelle

Par Cyril Renault , le lundi, 15 janvier 2018, 11h11 , mis à jour le vendredi, 18 septembre 2020, 13h00

agriculture biologique a de meilleures performances
Image crédit : Pixabay

L’agriculture verte n’a pas à rougir de ses performances économiques.

Bien au contraire. L’étude intitulée « Les acteurs économiques et l’environnement », publiée l’Insee, montre, dans 3 secteurs d’activité étudiés, le vin, le maraîchage et la production laitière, l’agriculture biologique a de meilleures performances que l’agriculture conventionnelle.


L’agriculture verte n’a pas à rougir de ses performances économiques. Bien au contraire. L’étude intitulée « Les acteurs économiques et l’environnement Â», publiée par l’Insee, montre, dans trois secteurs d’activité – le vin, le maraîchage et la production laitière –, que les agriculteurs biologique obtiennent de meilleures performances que leurs homologues tenants d’une agriculture conventionnelle sur le plan du résultat de leurs exploitations.

Cet fait nouveau est d’autant plus intéressant que le sujet a encore été très peu traité. L’enjeu est d’avoir un échantillon suffisamment représentatif pour pouvoir tirer une analyse pertinente.

L’institut a choisi de travailler sur les données 2013 et de se concentrer sur trois productions au sein desquelles la proportion d’exploitations bio est significative : le maraîchage (11 %), la viticulture (6 %) et le lait de vache (3 %). Ces produits sont aussi les plus plébiscités dans le panier des consommateurs.

L’échantillon choisi par l’Insee compte 1 800 fermes en agriculture biologique qui ont été comparées à 28 000 exploitations dites « conventionnelles Â», sélectionnées dans les mêmes branches d’activité. Les viticulteurs bio ont en moyenne un chiffre d’affaires de 17 000 euros par hectare, soit 46 % de plus qu’en conventionnel.


Recours plus important aux circuits courts.

Un écart qui s’explique d’abord par une meilleure valorisation des vins, avec des prix supérieurs de 10 % à 40 %. Mais aussi par une plus forte présence en zone d’appellation d’origine protégée (AOP).

Et, malgré des frais de personnel une fois et demie supérieurs, l’excédent brut d’exploitation (EBE) atteint en moyenne 6 400 euros à l’hectare, contre 3 700 euros pour le viticulteur conventionnel.

En maraîchage, le chiffre d’affaires moyen des producteurs bio est inférieur à celui de leurs homologues conventionnels (10 900 euros, contre 12 500 euros à l’hectare). Mais l’EBE, lui, est supérieur (3 300 euros contre 2 500 euros à l’hectare)….


Source : le monde 

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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