Bien-être

Arrêter de boire : 4 étapes pour vous aider à y parvenir

Par Antoine Delacour , le vendredi, 19 avril 2019, 0h07 , mis à jour le samedi, 20 avril 2019, 8h22 — alcool
Arrêter de boire

Je n’étais pas alcoolique, je souhaitais seulement moins boire. Je n’ai jamais fait de cure de désintoxication et je n’ai jamais eu besoin d’un thérapeute pour me sevrer.

J’avais une vie de rêve. J’étais très heureux et j’adorais le vin. Je me sentais juste minable lorsque j’en buvais trop et j’avais des difficultés à diminuer ma consommation.

Par Antoine Mercier. Le 19/04/2019


Ma consommation n’était pas un gros problème. Cela m’affectait négativement, mais pas ma famille, mes amis ou mon travail. Et pourtant lorsque j’ai cherché de l’aide, personne n’a su me dire comment diminuer ma consommation.

Je ne voulais pas arrêter totalement, je voulais juste devenir raisonnable. Donc au final, je me suis aidé tout seul, grâce à la pleine conscience, la science des habitudes ainsi que tous les outils de coaching que je connais.

Voici 4 étapes grâce auxquelles j’ai réussi à diminuer ma consommation d’alcool de manière durable.

1. J’ai appris à gérer mes envies sans leur résister.

Cette étape concerne le désapprentissage du désir. Dans le bouddhisme, ce genre de désir s’appelle tanha. Cela signifie littéralement soif, c’est donc plutôt approprié lorsqu’il s’agit de boire moins.

Je buvais trop parce que mon désir était fort, et j’avais ce désir parce que j’avais littéralement appris à désirer et trop désirer boire. Et je savais que je pouvais aussi facilement apprendre le contraire.


Après avoir étudié la psychologie positive appliquée et la science des habitudes, j’ai appris que lorsqu’une personne n’essaie pas d’éliminer ou de résister à un désir, elle peut interrompre le cycle dopamine-récompense dans lequel elle est bloquée et réduire en permanence tout ce qu’elle fait pour dissiper ses sentiments négatifs.

La pleine conscience vous aide à apprendre à rester avec cette envie et à ne pas agir.

Lorsque vous aurez appris cet outil, vous pourrez diminuer ou éliminer l’abus d’alcool autant que vous le voulez.


2. J’ai planifié toute ma consommation 24 heures avant.

Après avoir appris à gérer le besoin, qui est en grande partie inconscient, nous voulons ensuite avoir le contrôle conscient de notre activité de consommation.

Nous avons essentiellement besoin d’un plan. Pour ce faire, nous devons décider au moins 24 heures à l’avance ce que nous allons boire et le planifier en détail. Donc, pendant environ quatre mois, j’ai bu exprès environ trois fois par semaine. J’ai bu jusqu’à quatre verres de vin planifiés à l’avance. Je me suis débrouillé un jour sur deux en apprenant à gérer les pulsions.

Je n’avais jamais été capable de réduire avant, c’était tout ou rien. Et là, je contrôlais totalement.


Lire aussi : Au-delà de 5 verres d’alcool par semaine, vous réduisez votre espérance de vie

3. J’ai travaillé sur les pensées inconsciemment conditionnées que j’avais.


Nos pensées créent nos croyances, qui créent nos sentiments, qui motivent nos actions, qui créent notre réalité et nos expériences…


Nous pensons que nous ne contrôlons pas nos pensées, et en réalité nous ne savons même pas à quoi nous pensons pour la plupart. Nous répondons à nos pensées dont nous n’avons même pas conscience.

Maintenant, prenons ceci en considération: tout ce que nous faisons dans notre vie , nous le faisons parce que nous voulons nous sentir d’une certaine façon.

Nous sommes nombreux à essayer de changer le cours de notre vie – nous prenons pas la boisson, nous retirons tout l’alcool de la maison pour éviter la tentation, nous faisons une cure de trois semaines – mais quand nous avons les mêmes pensées et les mêmes sentiments au sujet de l’alcool, nous nous battons fondamentalement pour essayer de changer nos actions.

Si nos sentiments sont causés par nos pensées et que tout ce que nous faisons dans notre vie nous permet de nous sentir mieux… C’est pour cela que le changement peut être si frustrant.


Se concentrer sur l’action ne mènera pas à des changements permanents. Ce qui mène à un changement durable, c’est changer nos pensées et nos sentiments par rapport à la consommation d’alcool.

4. J’ai arrêté de me faire des reproches après avoir consommé de l’alcool

Il est important de prendre cette décision pour mettre fin à la surconsommation avec beaucoup moins de jugement.


Je pense que parfois nous nous levons avec une terrible gueule de bois et que nous nous disons que nous allons devenir plus sérieux. Mais au fil du temps, nous devenons de moins en moins sérieux.


C’est une question à laquelle nous devons nous attaquer, car lorsque nous ne tenons pas nos promesses, cela affaiblit notre confiance en soi. Nous devons donc agir lorsque cela se produit.

Au lieu de me faire de multiples reproches, j’ai conçu une série de questions à me poser après avoir commis une erreur pour m’aider à tirer les leçons de cette erreur.

S’il y a bien une chose à savoir, c’est qu’il est possible de se libérer ce désir indésirable de trop boire.

Vous pouvez changer cela. Et si vous n’y parvenez pas, c’est que vous n’avez pas encore acquis les compétences nécessaires. Mais rassurez-vous, avec de l’entraînement, vous y arriverez.

Lire également :19 choses que les gens ont réalisé en arrêtant de boire régulièrement de l’alcool

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Antoine Delacour

Comme de nombreuses personnes, cela fait des années que j’essaie de limiter mon empreinte carbone en triant mes déchets, en empruntant le plus possible les transports en commun et en limitant au maximum le plastique. C’est un bon début, mais je pense que tout ceci n’est pas suffisant car nous ne réglerons pas le problème en nous contentant de faire cela.

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Commentaires

Le mardi, 4 juin 2019, 16h44 à 16h44, Caro a dit :


Bonjour, très chouette message et surtout Une Vérité....
Merci pour ce partage
Belle Route à Vous
Caro


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