Relations

Cette personne voulait simplement être le premier choix de quelqu’un

Par Lucie Meyer , le dimanche, 17 juin 2018, 8h05 , mis à jour le mercredi, 23 septembre 2020, 15h06
Image crédit : Pixabay

Ses besoins étaient simples et peu nombreux, elle voulait simplement être le premier choix de quelqu’un.

Elle sent qu’elle rayonne dans son cœur et dans ses yeux remplis d’espoir, parce qu’elle aime avec la force de mille armées mais avec la douceur des bras d’un maman.

Elle ne se contente pas d’aimer, elle est amoureuse.

Pourtant, peu importe combien ses baisers sont doux, ou son cœur pur, elle ne semble jamais être le premier choix.


Ce n’est pas qu’elle s’interroge toujours sur sa valeur, mais personne d’autre ne semble capable de lire le langage de son cœur.

Elle pensait qu’un jour au moins quelqu’un se lèverait pour lui dire qu’elle était choisie parmi les autres, mais elle a toujours fini seule, son cœur blessé une fois de plus.


Parfois, elle était partiellement choisie, en pièces et en morceaux. Mais quelle que soit la douceur de son sourire ou la chaleur de sa peau nue, personne n’est jamais resté.

Peut-être que si elle est honnête, elle admettra que parfois elle se demande si elle ne mérite pas d’être aimée, que peut-être son rôle dans la vie est-il de rester sans personne pour la serrer dans les sombres nuits qui semblent parfois trop longues.

Elle doutait de sa vérité et se demandait si quelque chose n’allait pas chez elle, si elle aimait trop ou trop différemment. Peut-être qu’elle était juste un peu trop passionnée, ou peut-être que c’était juste que les flammes brûlaient si fort dans ses yeux qu’ils avaient peur de brûler dans les flammes.


Pourtant, même dans les occasions où elle se demandait ce qui n’allait pas chez elle, personne ne l’avait jamais choisie, elle savait au fond que cela n’avait rien à voir avec elle.

Découvrez également : L’amour sans attaches est une bénédiction dans les relations

Si elle est honnête, elle admettra que parfois, elle se contente de moins que ce qu’elle veut, juste pour ne pas être seule.

Elle voulait être le premier choix de quelqu’un à tel point qu’elle s’accrochait aux hommes qui lui faisaient cette promesse, parce que c’était un attrait potentiel qui la gardait accro – l’attrait d’avoir quelque chose qu’elle n’avait jamais eu auparavant.


Pourtant, quand les jours se transformaient en semaines, et que les semaines devenaient des mois, elle savait que (encore une fois) elle n’était pas le premier choix.


Elle savait que c’était peut-être juste qu’elle était dans une catégorie différente, qu’elle n’était peut-être pas le type de partenaire typique et que les femmes n’étaient pas censées ressembler ou agir comme elle – et alors, que ces hommes n’ont jamais vraiment su quoi faire avec elle.


Si cela avait été juste une question de rapports intimes, alors il aurait peut-être été plus facile pour elle de barricader sa porte à ces hommes une fois pour toutes, mais ça n’a jamais été le cas.

Elle savait qu’elle occupait une place spéciale pour chacun de ces hommes, mais peut-être était-elle trop électrisante ou trop profonde, parce que peu importe à quel point ils trouvaient qu’elle était incroyable, elle n’était pas du genre à être leur premier choix.

Elle a été blessée, plus qu’elle ne l’admettra jamais, d’avoir aimé ces hommes qui, à la fin, ont prétendu qu’ils la connaissaient à peine, ceux qui semblaient s’éloigner si facilement d’elle et ses yeux bleu-vert qui ondulaient comme l’Atlantique Nord. Mais elle était habituée à ce rôle, et c’était donc un rôle qu’elle savait jouer avec brio, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’elle perde la capacité de prétendre que cela n’avait pas d’importance.

Mais désormais, elle ne doute plus de sa valeur, et à la place, elle sait qu’il faudra quelqu’un de vraiment incroyable pour comprendre la chanson que son cœur chante.


Elle sait qu’il est là quelque part, souhaitant une femme exactement comme elle, et que quand ils se rencontreront enfin, plus rien ne lui fera peur, à part peut-être, l’idée de la perdre.

Voir aussi : L’amour d’une âme sœur n’a rien à avoir avec l’amour des contes de fées

5/5 - (1 vote)

Lucie Meyer

Coucou, je suis une grande adepte des relations et de la psychologie. J’ai toujours été fascinée par le fonctionnement humain. C’est pour cela que j’ai entrepris des études en psychologie. J’ai ensuite continué pour passer ma licence de psychologie, mais j’ai dû abandonner pour des raisons de santé. Mais j’ai toujours cette fibre en moi et c’est pour cela que j’essaye de traiter au mieux certains sujets. Comme les relations de couple.

Voir les publications de l'auteur

Commentaires

Le mardi, 19 juin 2018, 15h43 à 15h43, ATCHOLE a dit :


Ce article me ramène à moi


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera révisé par les administrateurs si besoin.