Le Costa Rica a doublé sa couverture forestière au cours des 30 dernières années

Le Costa Rica a doublé sa couverture forestière au cours des 30 dernières années

Environnement : Le Costa Rica double sa couverture forestière

Longtemps attaché à l’environnement, le Costa Rica a souvent été félicité pour ses avancées en matière de durabilité, de biodiversité et d’autres protections. Son but le plus récent est que le Costa Rica envisage de se débarrasser des combustibles fossiles d’ici 2050 .

Par Antoine Mercier. Le 27/05/2019

Dans une interview accordée au New York Times , la première dame du pays, l’urbaniste Claudia Dobles, a déclaré que la réalisation de cet objectif permettrait de lutter contre le «sentiment de négativité et de chaos» face au réchauffement climatique. « Nous devons commencer à fournir des réponses. »

Bien que l’objectif semble grand, le minuscule pays riche en forêts tropicales a déjà fait des progrès impressionnants. 

Après des décennies de déforestation, le Costa Rica a doublé sa couverture forestière au cours des 30 dernières années. Aujourd’hui, la moitié de la surface du pays est couverte d’arbres. 

Cette couvert forestière est capable d’absorber une quantité énorme de dioxyde de carbone de l’atmosphère.

Bien que l’histoire de la couverture arborée du Costa Rica soit un peu en montagnes russes, son ascension est définitivement positive. Selon l’ Université des Nations Unies , plus des trois quarts du pays étaient recouverts de forêts tropicales tropicales et d’autres forêts indigènes, dans les années 1940 . 

Mais une exploitation forestière intensive et non contrôlée a conduit à une grave déforestation. En 1983, seulement 26% du pays était couvert de forêt. 

Cependant, grâce à une attention constante des décideurs politiques sur l’environnement, elle est passée à 52%, soit le double de son niveau de 1983.

Le président du Costa Rica, Carlos Alvarado, a qualifié la crise climatique de « plus grande tâche de notre génération ». 

Lui et d’autres dirigeants costariciens espèrent pouvoir inciter d’autres nations à suivre leur exemple.

Selon Robert Blasiak, chercheur à l’Université de Tokyo, « examiner de plus près les réalisations du Costa Rica au cours des 30 dernières années pourrait bien être l’élan nécessaire pour susciter un réel changement à l’échelle mondiale ».