Vie alternative

Partisane de la « désobéissance fertile », une famille vit dans une cabane

Par Antoine Delacour , le jeudi, 13 juin 2019, 11h05 , mis à jour le jeudi, 13 juin 2019, 11h05

Voulant être auto-suffisant, Caroline et Jonathan ont construit eux mêmes leur cabane sur un terrain classé « non-constructible. À travers le mouvement « Désobéissance fertile », ils prônent une vie simple et respectueuse de la nature et de l’environnement.

Pour eux les seules règles à suivre sont celles de la nature. Au cœur de forêt, ils élèvent leurs enfants. Ils se nourrissent des fruits qu’ils cultivent et des plantes sauvages qu’ils rencontrent autour de chez eux. Dans leur atelier, ils confectionnent eux-mêmes des ustensiles, du mobilier ou encore des toilettes sèches avec uniquement des matériaux naturels. Un style de vie alternative simple en opposition à la société de consommation qu’ils trouvent polluante, trop consumériste et peu respectueuse de la nature. Un choix radicale mais qui a du sens.

« La loi, elle a permis à ce qu’on pollue la plupart de nos cours d’eau, de nos terres, de notre air« , dit Caroline à Franceinfo. Ils ont décidé décidé vivre comme bon leur semble et de s’opposer aux institutions qui ne seraient pas en accord avec leurs convictions.


Désormais, Caroline et Jonathan veulent promouvoir cette action « Désobéissance fertile » pour former et sensibiliser les gens à leur mode de vie. « La désobéissance fertile : c’est vivre dans la forêt avec la forêt« , dit Jonathan qui prêche un model de société moins destructeur.

Pour simplifier la démarche de ceux qui sont intéressés un site a été créeé Désobéissance fertile :

« Ce site a pour vocation de faire le lien entre détenteurs de projets et propriétaires de terrains afin de développer de nouveaux lieux et vivre au plus près de la Nature ! »

Ils ont lancés une plateforme www.desobeissancefertile.com pour que tous ceux qui ont des forêts et autres terrains les mettent à la disposition des gens qui ont des projets collectifs !

Lire aussi : Vie alternative : Liste des écovillages, écolieux, et éco-hameaux en France


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Antoine Delacour

Comme de nombreuses personnes, cela fait des années que j’essaie de limiter mon empreinte carbone en triant mes déchets, en empruntant le plus possible les transports en commun et en limitant au maximum le plastique. C’est un bon début, mais je pense que tout ceci n’est pas suffisant car nous ne réglerons pas le problème en nous contentant de faire cela.

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