Animaux

78 éléphants montés par des touristes retrouvent leur « liberté » grâce à la pandémie!

Par Cyril Renault , le mercredi, 1 avril 2020, 7h23 , mis à jour le mercredi, 1 avril 2020, 7h23 — éléphants

éléphants montés
Image crédit : Depositphotos / Image d’illustration

78 éléphants montés par des touristes retrouvent leur  » liberté  » grâce à la pandémie!

Avec le faible tourisme provoqué par la pandémie, le camp n’utilisera plus d’animaux pour transporter des touristes et les laissera libres d’être observés. 

Si, d’une part, la pandémie de coronavirus a causé des dommages incalculables dans les zones urbaines du globe, dans la nature, cette période a été celle d’une certaine renaissance et d’espoir pour les animaux. En Thaïlande, voici un exemple de situation qui n’aurait pas pu se produire sans cette épidémie.


Au camp d’éléphants de Maesa à Chiang Mai, les 78 éléphants beaux et géants étaient la principale attraction touristique du camp. Depuis environ 44 ans, les animaux transportaient des touristes du monde entier sur le dos. En plus du poids des occupants, les animaux devaient également supporter les énormes sièges en bois et en métal, ce qui nuisait à leur santé et leur mobilité.


Désormais, les animaux du camp d’éléphants de Maesa ne seront plus exploités car ils ne seront plus utilisés comme moyen de transport touristique et seront exposés pour seulement être observés par les visiteurs.

Dans une publication du journal The Sun, la directrice du camp, Anchalee Kalampichit, a souligné que c’est la première fois, en 44 ans, que les animaux n’ont pas d’immenses structures attachées à leur dos.

Selon Anchalee, le camp subit un processus de transition, et les éléphants ne seront plus jamais utilisés comme moyen de transport et pourront se déplacer librement dans un environnement identique à leur habitat.

Le but de l’administration est de faire en sorte que les touristes soient désormais disposés à en savoir un peu plus sur le mode de vie des éléphants et non pas seulement à les utiliser pour leur faire plaisir.


Malgré les bonnes intentions, l’administration espère que de nombreux visiteurs reviendront visiter le camp, car le coût mensuel pour garder les employés et les animaux est encore très élevé, donc l’argent du tourisme fait cruellement défaut.

Cependant, la directrice du camp a assuré qu’elle n’avait l’intention de renoncer à aucun employé et que le camp poursuivait ses efforts pour assurer l’alimentation des animaux pour les prochains mois.

Qui aurait pu penser que le coronavirus favoriserait des actions qui profitent à la nature et à ses êtres vivants? Au milieu de tant de tristes nouvelles diffusées quotidiennement, le fait de connaître des histoires comme celle du camp d’éléphants de Maesa nous remplit d’espoir.


Même avec cette pandémie, il y aura des leçons qui pourront profiter à nous tous, y compris les animaux.

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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