Éducation

Derrière tout enfant difficile, il y a une émotion qui n’arrive pas à s’exprimer

Par Magali Caille , le samedi, 25 mars 2017, 10h50 , mis à jour le jeudi, 14 mars 2024, 14h30 — enfants, parents

enfant difficile
Pixabay

Par insécurité, l’enfant difficile cherche à se sentir reconnu dans chaque action qu’il fait. Il est donc important de lui offrir des stratégies émotionnelles pour qu’il n’ait pas besoin de renforts externes constants. Derrière cet enfant difficile, se cache un trouble émotionnel, qui revêt la colère et même la désobéissance qu’il n’est jamais simple d’appréhender, que ce soit par les parents ou les professeurs.


Comment se faire aider avec un enfant difficile ?

Qui aller voir pour un enfant difficile et qui consulter ?

Se faire aider avec un enfant difficile est une démarche importante pour les parents qui se trouvent confrontés à des défis de comportement ou d’adaptation de leur enfant. Dans de telles situations, il est normal de ressentir du stress, de la frustration et même de l’impuissance. Les parents peuvent se retrouver à court d’idées sur la manière de gérer le comportement de leur enfant et peuvent avoir besoin d’une aide extérieure pour trouver des solutions efficaces.

En consultant des professionnels de la santé mentale spécialisés dans le développement de l’enfant, tels que des psychologues ou des thérapeutes familiaux, les adultes peuvent bénéficier de conseils spécialisés et de stratégies personnalisées pour aborder les difficultés spécifiques de leur enfant. Rejoindre des groupes de soutien pour les parents peut également être extrêmement bénéfique, car cela offre un espace sûr pour partager des expériences, trouver du réconfort auprès d’autres personnes qui comprennent ce que l’on traverse et obtenir des conseils pratiques de la part de ceux qui ont déjà vécu des situations similaires.

Les éducateurs et les conseillers en petite enfance peuvent également apporter un soutien précieux en fournissant des informations sur le développement de l’enfant, en enseignant des techniques de gestion du comportement et en offrant des suggestions pour créer un environnement familial favorable à la croissance et au bien-être de l’enfant. En fin de compte, rechercher de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt une démarche courageuse visant à trouver des solutions pour aider son enfant et sa famille à traverser des périodes difficiles et à prospérer ensemble.


Comment recadrer un enfant difficile ?

Recadrer un enfant difficile implique de réorienter son comportement de manière positive et constructive. Pour ce faire, il est essentiel de rester calme et de garder une attitude empathique tout en établissant des limites claires et cohérentes. Lorsque l’enfant présente un comportement inapproprié, il est important de lui expliquer calmement pourquoi son comportement n’est pas acceptable et quelles sont les conséquences de ses actions.

Offrir des alternatives positives et encourager les comportements désirables est également essentiel pour renforcer le comportement souhaité. Utiliser des encouragements et des félicitations lorsque l’enfant se comporte bien peut renforcer sa confiance et son désir de coopérer. Pour finir, il faut prendre le temps de discuter avec l’enfant de ses sentiments et de ses besoins peut l’aider à développer des compétences d’adaptation et à trouver des moyens plus appropriés de gérer ses émotions et ses frustrations.

Recette pour enfant difficile et enfant 3 ans difficile

Gérer un enfant difficile, y compris un enfant de 3 ans difficile, peut être un défi, mais il existe des stratégies efficaces pour aider à gérer leur comportement et favoriser une relation positive. Voici quelques conseils :


  • Établir une routine : Les enfants, en particulier les tout-petits, bénéficient d’une routine stable et prévisible. Créez une routine quotidienne comprenant des heures de repas, de jeu, de repos et de coucher régulières.
  • Fixer des limites claires : Définissez des règles simples et cohérentes, et faites-leur savoir ce qui est attendu de leur part. Soyez ferme mais calme lors de l’application des règles et des conséquences.
  • Encourager la communication : Encouragez l’enfant à exprimer ses émotions et ses besoins de manière appropriée. Écoutez attentivement et répondez à ses préoccupations de manière empathique.
  • Utiliser le renforcement positif : Félicitez et récompensez les comportements positifs pour encourager leur répétition. Cela peut être sous forme de compliments, de récompenses tangibles ou de temps de jeu supplémentaire.
  • Offrir des choix : Donnez à l’enfant des options limitées pour lui permettre de se sentir plus en contrôle de sa vie. Par exemple, « Tu veux mettre ton pyjama rouge ou bleu ce soir ? »
  • Gérer les crises de colère : Apprenez à reconnaître les signes précurseurs de frustration ou de colère chez l’enfant et intervenez avant qu’une crise n’éclate. Aidez l’enfant à se calmer en proposant des techniques de relaxation ou de distraction.
  • Être un modèle : Montrez un comportement calme et respectueux envers les autres pour que l’enfant puisse imiter. Soyez un exemple de gestion positive des émotions et de résolution de conflits.
  • Chercher du soutien : N’hésitez pas à demander de l’aide à d’autres membres de la famille, à des amis ou à des professionnels de la petite enfance si vous vous sentez dépassé par la situation.

En utilisant ces techniques de gestion de comportement, il est possible d’améliorer la relation avec un enfant difficile et de favoriser son développement émotionnel et social. Patience, cohérence et empathie sont essentielles pour aider l’enfant à surmonter ses difficultés et à grandir de manière saine.

Quel est l’âge le plus difficile chez l’enfant ?

Déterminer l’âge le plus difficile chez l’enfant peut varier selon les parents, les experts en développement de l’enfant et les expériences individuelles. Cependant, de nombreux parents et professionnels de la petite enfance s’accordent pour dire que la petite enfance et l’adolescence sont souvent considérées comme les périodes les plus challengées. Pendant la petite enfance, les enfants peuvent exprimer des comportements défis liés à leur développement cognitif, émotionnel et social, tels que les crises de colère, les caprices alimentaires et les difficultés à gérer leurs émotions.

De même, pendant l’adolescence, les enfants traversent souvent des périodes de changements physiques, hormonaux et émotionnels intenses, ce qui peut entraîner des conflits familiaux, des comportements rebelles et des défis d’indépendance. Ces périodes de transition peuvent être particulièrement exigeantes pour les parents et les soignants, mais elles offrent également des opportunités de croissance et de développement pour l’enfant avec le soutien adéquat.


Savoir comment procéder avec un enfant difficile n’est pas quelque chose d’inné pour les parents. 

Personne n’enseigne ces compétences aux futurs parents, et c’est quelque chose que la plupart des parents pensent ne pas avoir besoin de savoir faire. Parfois, il n’est pas plus facile d’avoir recours à la punition car cela ne fait qu’intensifier encore plus ses émotions négatives, sa frustration et même sa faible estime de soi.

Mon enfant me frappe

Les enfants réagissent à leur monde et à leurs sentiments par un comportement sans comprendre la situation dans son ensemble. C’est pourquoi il faut prendre en compte les parents pour expliquer, enseigner, guider et les aider à comprendre.


Nous ne pourrons jamais savoir pourquoi certains enfants viennent au monde avec un caractère plus complexe que d’autres. Toutefois, loin de chercher une raison à ces caractères difficiles, il faut tout simplement comprendre qu’ils ont plus de besoins et qu’ils nécessitent plus d’attention.

Nous vous invitons donc à réfléchir à ça. 

Enfance compliquée : L’enfant difficile, l’enfant demandeur

L’enfant difficile n’écoute pas, n’obéit pas et a tendance à réagir de manière démesurée face à certaines situations. Tout cela entraîne un cercle vicieux de souffrance où le lien avec cet enfant est chargé de tensions, d’anxiété et de larmes.

Beaucoup de parents se demandent : Suis-je un mauvais parent ? Ai-je fait quelque chose de mal ?Avant de tomber dans un état d’abattement, où la frustration est exacerbée, il est important de mettre en pratique certaines stratégies.


Accepter d’avoir un enfant plus demandeur

enfants narcissiques

Il y a des enfants qui grandissent seuls, et qui sont naturellement plus matures, réceptifs, obéissants et même, indépendants.

  • À l’inverse, certains enfants pleurent plus que la moyenne, dorment peu et passent du rire aux larmes en quelques secondes.
  • Il faut comprendre qu’il existe des enfants « hyper-demandeurs ». Ils ont besoin de plus de renforts, de plus de soutien, de plus de mots et de sécurité.
  • Loin de culpabiliser d’avoir “fait quelque chose de mal », il faut comprendre que l’éducation n’est pas forcément à l’origine de l’enfant difficile.

Toutefois, c’est de notre responsabilité d’apporter une réponse adaptée à cet enfant demandeur, et cela demande de la patience, des efforts et beaucoup de tendresse.

Le monde émotionnel d’un enfant au caractère difficile


Si les adultes ont du mal à comprendre et à gérer leurs émotions, l’enfant demandeur a encore plus de difficultés.


C’est pour cela qu’il faut tenir compte de ses besoins et les respecter.

  • L’enfant difficile cherche à se sentir reconnu dans tout ce qu’il fait. Il est peu sûr de lui et quand il ne reçoit pas assez d’attention, il se sent frustré et incompris.
  • Sa faible auto-estime lui fait ressentir de la jalousie, et il cherche à attirer notre attention pour se sentir bien et pour ressentir plus intensément les émotions comme la peur et la solitude.
  • Au fur et à mesure qu’il grandit, la sensation d’insécurité personnelle et le manque de reconnaissance se traduit en colère et en réactions disproportionnées, alors qu’au fond, il ne ressent que peur, tristesse et angoisse.
  • Il est nécessaire de canaliser ces émotions et d’offrir des stratégies pour que l’enfant n’ait pas besoin de tant de renforts extérieurs pour se sentir bien. Il doit être capable de gérer son propre monde émotionnel avec notre aide.

Clés pour aider un enfant difficile

éduquer enfants crier

Le pouvoir du renfort positif

Beaucoup de parents n’acceptent pas ou ne comprennent pas le renfort positif. Il est nécessaire de nuancer certains aspects de cette stratégie éducative.

  • Le renfort positif ne consiste pas à faire un câlin à un enfant dès lors qu’il fait ce qu’il ne devrait pas.
    C’est bien plus que ça : il s’agit de ne pas utiliser la punition ou la dispute car cela provoque une réaction encore plus négative sur l’enfant.
  • Il faut se rapprocher de l’enfant pour lui demander pourquoi il a fait cette « bêtise ». Avec calme, on peut lui dire que l’acte commis n’est pas correct et lui expliquer pourquoi. Puis, on peut lui indiquer comment il aurait dû agir.
  • Pour finir, on fait usage du renfort positif : “j’ai confiance en toi », « je sais que tu peux faire mieux », « je te soutiens, je t’aime et j’attends mieux de toi, alors ne me déçois pas. »

Offrir de la confiance, donner des opportunités et poser des limites

L’enfant doit comprendre dès très jeune que nous avons tous des limites et que pour avoir des droits, il faut respecter certaines obligations. Tout le monde est concerné : enfants comme adultes.

  • Il est important que l’enfant s’habitue à des coutumes, à une routine et qu’il sache ce qu’on attend de lui à chaque moment.
  • Les enfants demandeurs ont besoin de sécurité et si on les éduque dans des environnements très structurés où prime le renfort positif, nous les aiderons à se sentir plus calmes.
  • Donnez-leur de la confiance, convainquez-les en leur disant qu’ils sont capables de beaucoup de choses, et encouragez-les à avoir des responsabilités grâce auxquelles ils pourront augmenter leur estime d’eux-mêmes.

L’importance de l’intelligence émotionnelle

enfants narcissiques

L’Intelligence Émotionnelle doit être présente dans l’éducation de tout enfant. Il est nécessaire de l’aider à identifier ses émotions et qu’il traduise ce qu’il ressent en mots.

Depuis tout petits, nous les habituons à cette communication émotionnelle du « que ressens-tu? ». Il doit savoir exprimer cette tristesse, cette colère, cette peur… Ainsi, il pourra utiliser ce soulagement émotionnel mais pour cela, il faudra lui montrer de la confiance et de la proximité.

Ne le jugez jamais pour ce qu’il vous dit. Ne riez pas non plus. Il est nécessaire d’être réceptifs et de toujours encourager un dialogue fluide et complice.

Je ne suis pas certaine que nous ayons vraiment des «enfants difficiles». Tous les enfants «difficiles» ont eu une histoire horrible à raconter. Nous avons tous vu et entendu des histoires affreuses d’enfants violents et de leurs actes tragiques. Si nous voulons faire une différence, il est important de continuer à éduquer sur le narcissisme parental. Si des enfants sont exposés à de la violence familiale , jouent à des jeux vidéo violents, regardent des films violents et voient même un comportement de parent fou, comme casser un ordinateur portable pour faire passer un message… quel sera le résultat?

Internat pour enfant difficile et Ecole pour enfant difficile

Les internats et les écoles spécialisés pour enfants difficiles sont des établissements conçus pour offrir un environnement structuré et un soutien adapté aux besoins des enfants et des adolescents ayant des difficultés comportementales, émotionnelles ou académiques. Ces établissements emploient souvent des éducateurs, des thérapeutes et du personnel spécialisé pour aider les élèves à développer des compétences sociales, émotionnelles et académiques, ainsi que des stratégies pour faire face à leurs défis individuels.

Les internats pour enfants difficiles offrent un hébergement sur place, fournissant un environnement où les élèves sont immergés dans un programme d’éducation et de traitement complet, avec un soutien disponible 24 heures sur 24. Ces établissements peuvent accueillir des élèves confrontés à une variété de problèmes, tels que des troubles du comportement, des difficultés familiales, des problèmes de santé mentale ou des retards scolaires.

Les écoles pour enfants difficiles, quant à elles, sont des établissements scolaires traditionnels qui offrent un enseignement adapté aux besoins des élèves ayant des difficultés particulières. Ces écoles peuvent offrir des programmes éducatifs spécialisés, des classes de petite taille, un soutien individuel, ainsi que des ressources supplémentaires telles que des services de conseil et de thérapie.

Dans les deux cas, l’objectif principal est d’aider les enfants et les adolescents à surmonter leurs difficultés, à développer leurs compétences et leur confiance en eux, et à réussir sur le plan académique, social et émotionnel. Ces établissements peuvent offrir un environnement sûr et structuré où les élèves peuvent apprendre et grandir tout en recevant le soutien dont ils ont besoin pour réussir.

Centre pour enfant difficile : Voici une liste de différents types d’internats et d’écoles adaptés aux enfants difficiles

Internats pour enfants difficiles :

  1. Internat spécialisé dans les troubles du comportement
  2. Internat pour enfants ayant des difficultés familiales
  3. Internat pour enfants avec des troubles de santé mentale
  4. Internat pour enfants en situation de crise
  5. Internat pour enfants ayant des troubles de l’apprentissage

Écoles pour enfants difficiles :

  1. École alternative pour enfants avec des besoins éducatifs spéciaux
  2. École spécialisée dans les troubles du comportement
  3. École pour enfants en difficulté scolaire
  4. École pour enfants ayant des troubles de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH)
  5. École spécialisée dans l’autisme ou les troubles du spectre autistique (TSA)

Il est important de noter que la disponibilité de ces établissements peut varier en fonction de la région géographique et des ressources locales. De plus, chaque établissement peut avoir ses propres critères d’admission et ses propres méthodes d’enseignement et d’intervention. Il est recommandé aux familles de faire des recherches approfondies et de consulter des professionnels de la santé mentale et de l’éducation pour déterminer quelle option convient le mieux aux besoins spécifiques de leur enfant.

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Magali Caille

J’ai toujours su que j’écrirais un jour car c’est une de mes passions. J’ai commencé ma vie active avec un apprentissage dans l’hôtellerie et j’ai obtenu mon Cap de serveuse. Je fais encore quelques extras, mais ce qui ne passionne vraiment, ce sont les relations humaines et la psychologie. Mais j’aime aussi beaucoup dessiner et la peinture. Je défends avec ferveur le droit des femmes dans le monde et la place que les femmes devraient occuper.

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Commentaires

Le lundi, 27 mars 2017, 0h00 à 0h00, Zina a dit :


Merci pour l'article .j'ai un enfant difficile ,et cela me tue de la voir souffrir. J'essaierai de d'être plus patiente quoique je me sens très fatiguer .j'espère recevoir plus d'articles qui peuvent m'aider à apaiser la souffrance de mon enfant


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Le lundi, 27 mars 2017, 9h23 à 9h23, prevot a dit :


Bonjour, « je te soutiens, je t’aime et j’attends mieux de toi, alors ne me déçois pas. » Je trouve cette réponse très violente pour un enfant; elle sous-entend un risque d'échec aboutissant à la perte de l'amour parental "si tu ne fais pas ce que j'attends de toi tu me décevras..." Rappelons au passage que ce n'est pas l'enfant qui déçoit mais son comportement... ne jamais identifier un enfant à ce qu'il a fait! c'est ce qu'il fait qui peut décevoir, non ce qu'il est!


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Le vendredi, 29 septembre 2017, 11h09 à 11h09, Masson veronique a dit :


Entièrement en accord avec vous. Le "ne me déçois pas" n'a pas lieu d'être. L'enfant doit comprendre que son comportement ne lui enlèvera pas l'amour de ses parents. Ils doit être sécurisé. il faut valoriser tout ce qu'il fait de bien et lui donner des alternatives quand son comportement ne correspond pas aux attentes...quoique je reste très mesurée aussi en ce qui concerne les attentes, des parents ou de l'entourage, qui souvent, sont inadaptées à l'âge de l'enfant. Je trouve aussi qu'il faudrait retrouver (recréer) un environnement "lovant" pour les petits, qui aujourd'hui se débrouillent souvent seuls. Les rythmes de vie aussi sont très malmenés, les siestes faites dans n'importe quelles conditions, dans les poussettes, les charriots de supermarchés...les enfants sont difficiles car les réponses en face sont inadaptées, les rythmes non respectés souvent, et il y a une grande méconnaissance du développement physiologique et psychologique normal de l'enfant.


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Le dimanche, 29 octobre 2017, 14h12 à 14h12, Danielle a dit :


Pareille pour moi « ne me déçois pas » devrait être remplacé par « et nous allons y travailler et y parvenir ensemble « 


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Le vendredi, 11 janvier 2019, 15h50 à 15h50, MJ a dit :


D’accord avec vous!


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Le mercredi, 13 novembre 2019, 18h48 à 18h48, UNYK Jahrod a dit :


Nombreux sont celles et ceux qui n’ayant connu que ce type de relation parentale ou avec le monde des « adultes » reproduisent la communication maître chanteur..!


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Le jeudi, 26 octobre 2017, 11h10 à 11h10, Pascale a dit :


Ouf..."Ne me déçois pas"?
Même réaction de mon côté!


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Le vendredi, 19 janvier 2018, 8h14 à 8h14, Alexandrova a dit :


Je suis d'accord avec vous moi aussi j'ai pas aimé ça


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Le mercredi, 9 mai 2018, 21h11 à 21h11, Martin sylvia a dit :


En phase avec vos propos !!!?


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Le dimanche, 3 juin 2018, 15h38 à 15h38, Patachou a dit :


Completement en phase avec vous. Simplement dire à son enfant « je takme, j’ai confiance en toi, je sais que tu vas y arriver » suffit.
Le « j’attends mieuw de toi, ne me deçois pas » est violent. Cela met une pression supplementaire sur l’epaule de l’enfant.
L’enfant ne doit pas agir pour faire plaisir à ses parents... :/ il doit apprendre à faire des choix qui lui correspondent tout en sachant que ces parents l’aimeront toujours autant quelle que soit sa decision.


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Le mardi, 28 mars 2017, 16h29 à 16h29, DUPUIS a dit :


quand j' ai fais lecture de ce document ..je me suis sentie concernée par rapport à ma petite fille ....d' une grande patience ..je suis toujours à son écoute et essaie de comprendre ses mots et maux et ses jeux et je .......je lui explique ce qui est bien ou mal ..ce qu'elle doit faire ou ne pas faire ..voilà ..tout est bien expliqué dans votre documentaire ...BRAVO


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Le jeudi, 18 mai 2017, 12h13 à 12h13, metoui karima a dit :


vraiment merci jai trouvé mon problème avec ma fille
je sens tj coupable car c est moi qui a demande le divorce et je vis seule avec ma fille 9ans avec le sentiment de culpabilité ma fille souffre de manque de confiance de l insécurité ect et je dis tj c est à cause de moi tj.
aparement ma fille est un enfant difficile pas plus merci


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Le lundi, 23 octobre 2017, 14h19 à 14h19, CAISSO a dit :


J'ai trouvé cet article très interessant. Etant moi-même confrontée à ce problème. Malheureusement, en tant que grand-mère, on m'a souvent repproché d'être trop proche de mon petit-fils. Trop bienveillante, trop protectrice, envahissante. Je n'ai jamais eu de complicité avec mes parents. Je n'ai jamais eu leur soutien pour apaiser mes angoisses, ils m'ont enfoncée dans mon mal de vivre. Je n'ai jamais eu assez de confiance en moi. Je connais bien ce manque de considération et ce que l'on en ressent. C'est pour cela que je me suis rapproché de mon petit-fils, afin qu'il ne subisse pas ce mal de vivre. Mais maintenant, à cause de ces griefs on m'empêche de le cotoyer. Il ne me pare plus au téléphone et je ne le vois plus non plus. Je crois que c'est aussi la société qui instore ce manque de rapprochement dans les familles. Mes enfants étaient très jeunnes lorsque j'ai divorcée. J'étais vraiment seule pour élever mes enfants. La journée au travail et le reste du temps à la maison avec mes enfants.Souvent je me suis posé la question : suis-je une bonne mère ? Qu'ai-je fait de mal ? ET MAINTENANT JE ME REPOSE les mêmes questions en tant que grand-mère. C'est très difficile d'être de bons parents.


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Le mardi, 2 janvier 2018, 5h05 à 5h05, agnes a dit :


J'ai été une enfant difficile et aujourd'hui encore, malgré mon âge, je souffre toujours...Je demandais plus que mon frère et ma soeur... et je suis la cadette..
Je suis tout à fait d'accord avec la plupart des commentaires et je précise que seul on ne peut que difficilement s'en sortir. Un soutien est nécessaire.


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Le mardi, 2 avril 2019, 15h06 à 15h06, Adeline Eschke a dit :


Votre témoignage fait écho avec ma propre histoire , de gros pb de communication avec mes parents et une grande souffrance inconsidérée ....au final j ai grandi avec mes 4 enfants de 3 pères différents que j ai élevé et assumé seule et je fais de mon mieux pour être à leur écoute, respecter leur personnalité les guider et les accompagner du mieux que je peux pour qu ils s accomplissent dans leur vie. Mais oui cela n empêche pas de faire des erreurs et de se poser des questions car la perfection n existe pas , il faut faire de son mieux et savoir aussi se remettre en question .


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Le dimanche, 29 octobre 2017, 0h30 à 0h30, FATIMA a dit :


Vous avez des droits en tant que grand mère madame . Prenez un avocat, saisissez la justice en dernier recours, vous aurez un créneau régulier pour voir vos petits enfants malgré le refus des parents..


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Le dimanche, 29 octobre 2017, 22h13 à 22h13, Alain a dit :


Bravo pour cet article.
Il est important,plus que jamais, de se questionner et de s'exprimer sur l'état de santé psychologique et relationnel de nos enfants.
Je trouve aussi qu'il est destructeur de dire " ne me déçois pas"...
Pas plus qu'on leur apprenne la notion de bien et de mal.
Dans la réalité il y a des actions et des conséquences ainsi que des résultats à ces actions.
C'est beaucoup plus facile pour eux de saisir car le bien et le mal n'existe pas dans leur cerveau.


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Le jeudi, 10 mai 2018, 9h00 à 9h00, Isabella a dit :


Il serait libérateur de mettre un autre mot à la place de "difficile", qui exprime la difficulté de l'entourage à faire face à des enfants qui nous mettent face à nous-mêmes...


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Le vendredi, 11 mai 2018, 6h28 à 6h28, Lena a dit :


J’aimerais savoir (pour celles qui ont eu un enfant difficile) comment ça se passe à l’école? La mienne a 8 ans et ce n’est jamais facile, tjs des remarques, punitions, ... j’essaie de faire mon max pour l’aider mais je suis fatiguée de n’avoir aucune aide de l’exterieur ... des conseils à me donner ? Merci d’avance


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Le jeudi, 9 août 2018, 12h06 à 12h06, Giz a dit :


J’aime ce que tu es, mais je n’aime pas ce que tu fais........bonne base de départ et d’echanges........


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Le samedi, 15 septembre 2018, 10h23 à 10h23, lola a dit :


Marre d'être parent d'adolescent, je me tais pour ne pas l,envahir de paroles toxiques, je vais passer la main à un psy, mais comme il refuse tout ...je me contente de laver son linge et faire à manger correctement, plus envie de rentrer chez moi le soir, j'essaie de garder mon calme, même les courses sont un problème, les aliments achetés..., les vêtements, l'heure des repas, plus éxigeant qu'un bébé.
La théorie c'est une chose facile, la pratique cela en est une autre. les enfants exigeants, mal dans leur peau bouffent nos energies. Je comprends que des parents décrochent ...


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Le mercredi, 5 décembre 2018, 13h41 à 13h41, Carole a dit :


Des livers qui m'aide enormement quand je soutiens des enfants a besoin intense et leur famille sont: le cerveau de mon enfants; l'encadrement sans drame; Parenting from the inside out et le cerveau de mom adolescent de Daniel Siegele et Tina Payne Bryson. Deux auteurs qui ont relunie leur force de neurobiologie interpersonelle et de parentalité positive afin d'aider les parents à mieux comprendre et soutenir leur enfant.


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Le vendredi, 11 janvier 2019, 11h15 à 11h15, Behar a dit :


Bonjour Lola, je suis dans la même situation.. mon fils a 13 ans il s’est fait exclure de son collège et depuis ne va plus à l’eCole .. le collège m’appelait presque tout les jours pour se plaindre de son comportement une angoisse tu sais même plus quoi leur répondre ! Jai essayer la Psycologue toute l’année dernière sans résultat et depuis septembre un pédopsychiatre un peu mieux du moins lui il je sais pas pourquoi mais il l’accepte ?‍♀️ Et je suis en train de voir pour le mettre dans le privé chez les apprentis d’auteuil Je sais pas si tu connais et si ton enfant est toujours scolarisé ?


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Le mercredi, 13 novembre 2019, 18h42 à 18h42, UNYK Jahrod a dit :


Bon Soir,
Si cela peut vous être d'un quelconque réconfort... J'ai eu un jeune de 16 ans envoyé par 1 ami chirurgien dentiste qui s'occupait des parents... Enfant révolté qui ne voulait plus aller à l'école... Lui aussi renvoyé de ses Collèges ... Lui aussi a tout cassé chez les psys... Je lui ai proposé de m'accompagner aux Sports... Je cours tous les jours (420 000km en + de 40 années + de 100 marathons)... Il a scrupuleusement suivi mes pas... fait du sac, de la boxe thaï... de l'anglaise... de la relaxation et de l'hypnose ... Après 6 mois à ce régime... Il a demandé à ses parents de reprendre le chemin de l'école... IL a cessé toute violence eu son Brevet des collèges et son bac pro ..! Soyez patiente tolérante, aimante même et surtout si c'est dur, très dur !
Prenez soin de vous.
N.B. : A la retraite, je vous offre mon soutien


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Le jeudi, 10 janvier 2019, 21h50 à 21h50, M Minguez a dit :


Je suis président d'une association je m'occupe d'enfants qu'on appelle les talibés au Sénégal ses enfants sont complètement délaissé par leurs parents par les personnes qui sont responsable de ses enfants mais aussi par le gouvernement sénégalais , ses enfants ne parle pas français qu'ils apprennent le Coran . Imaginez-vous les enfants qui sont complètement délaissés donc en difficulté chaque jour comment cela est difficile de s'occuper de ces petits , il y a des enfants qui sont très difficiles ( manque détention ) mais moi-même j'ai eu une vie très très compliqué dans ma jeunesse et même dans mon enfance c'est pour cela que j'arrive à les gérer et que j'arrive à m'occuper d'eux s'en trop de difficulté .
Souvent la population sénégalaise me demande comment j'arrive à gérer ses petits sans les frapper parce que oui oui dans ce pays la seule éducation c'est frapper les enfants.

Chaque enfant est différent mais chaque enfant a besoin d'un référent.

M Minguez Rémi président de l'association AFER


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Le mercredi, 13 novembre 2019, 18h27 à 18h27, UNYK jahrod a dit :


Bon Soir Mr MINGUEZ Rémi,
Votre message me touche beaucoup sensibilisé que je suis par le monde de l'enfance et son avenir à venir dans le chaos de notre monde KO technique et KO debout.
Dans l'immédiat, SI vous adhérez au principe que leur écrire fréquemment afin qu'ils constatent, que quelqu'un d'ailleurs qui ne les connaît pas leur porte intérêt et attention...
Malgré le travail de traduction que cela vous donnera et sous votre couvert... Je suis enthousiaste à l'idée de communiquer et d'apporter à ces jeunes des idées, principes et stratégies qui les aideront dans leur croissance personnelle et apprentissage du pardon.
Soyez assuré de ma reconnaissance et de mon amitié.
Jahrod UNYK >>> j.unyk42@gmail.com
N.B.: Je répondrai à tout courrier.


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Le mercredi, 13 novembre 2019, 18h11 à 18h11, UNYK Jahrod a dit :


Nombreux sont celles et ceux qui n'ayant connu que ce type de relation parentale ou avec le monde des "adultes" reproduisent la communication maître chanteur..!


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Le lundi, 18 novembre 2019, 2h57 à 2h57, Lise maltais a dit :


Bonjour j’ai la garde de mon petit-fils autiste léger de 13 ans. Sa mère 38 ans est décédée l’an dernier et mon fils consomme et est présentement en prison. J’ai la garde ... D’PJ travailleuse sociale etc... le problème c’est qu’il est toujours sur l’ordinateur en ligne et je ne peux voir avec qui il communique... il ne veut rien faire d’autre...quand je veux lui enlever il sacre et est violent que me conseillez vous.


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Le mercredi, 27 novembre 2019, 14h43 à 14h43, Liette Beausejour a dit :


Bonjour,je voudrais savoir si vs avez ecrit un livre sur les enfants difficiles? Merci de me repondre.


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