Psychologie et comment mieux gérer ses relations

L’art de ne rien faire : ma plus grande réalisation a été de maîtriser cet art

Par Lucie Meyer , le samedi, 28 avril 2018, 10h53 , mis à jour le mardi, 9 juin 2020, 16h49 — bien-être
ne rien faire
Image crédit : Pixabay

L’art de ne rien faire j’ai voulu maîtriser cet art particulier

J’ai toujours été très productif, constamment sous pression, anxieux.

Mais aujourd’hui, en tant que perfectionniste, je me remets de tout ça. J’avais pour mauvaise habitude de croire que ma valeur était déterminée par l’apparence, les récompenses, les réalisations, l’excellence académique, les diplômes prestigieux, le succès financier, les vacances et le partenaire.


On considère même les médias sociaux comme un « travail » maintenant, alors qu’à la base ils ne devaient être qu’un divertissement pour la société.

Quand je me promenais rapidement à Paris, j’essayais d’éviter la fumée et toute autre pollution sur mon visage et  la rencontre avec ceux qui manquaient de conscience de soi, et tout à coup j’ai pris conscience de mon entourage. J’ai vu beaucoup de choses différentes, mais ils avaient tous une chose en commun: personne ne semblait heureux. Tout le monde se précipitait dans un mouvement de stress et de frustration.

Je me disais:

«Pourquoi se précipiter pour gagner de l’argent, réaliser quelque chose ou être quelqu’un, si nous ne sommes pas heureux? »

Bien sûr, nous avons tous des factures à payer et d’autres responsabilités, mais nous sommes nés pour apprécier, profiter de la vie, et non l’endurer.


J’ai réalisé que je devais faire l’inventaire de ma propre vie. J’accomplissais de nombreuses choses certes . Tout se précipitait autour de moi. Mais étais-je heureux?

L’auteur à succès, Brene Brown , a dit quelque chose qui a touché une corde sensible en moi.

« Je ne porte plus l’épuisement comme un insigne d’honneur. »

Cette déclaration m’a donné une grande liberté car cette personne change des vies avec son travail courageux et honnête. Elle accomplit des choses, mais reconnaît également l’importance de ralentir.


On m’a dit une fois : « Le calme est la clé de mon succès. »

Il y a un an, cela ne voulait absolument rien dire pour moi. J’ai grandi autour de personnes toutes plus productives les unes que les autres et j’ai fait des compétitions de natation pendant plus de 15ans et je devais travailler dur et aller au-delà de mes limites jour après jour sans jamais m’arrêter. On m’a appris que le repos et la relaxation étaient de la paresse.

L’une de mes plus grandes réalisations a été de maîtriser l’art de ne rien faire.

Je me suis débarrassé de toute culpabilité et honte de rester chez moi en pyjama toute la journée pour simplement lire, méditer, me reposer, me détendre au coin d’un bon feu de cheminée.


Quand les gens demandent:

«Qu’est-ce que tu as fait ce week-end?» Je dis fièrement: «Rien. J’ai adoré. »


Mon corps, mon esprit, mon âme ont besoin de temps pour ralentir, voir et ressentir ce que je fais. Quand je fais moins de choses, je trouve que je ressens plus (joie, créativité, paix, clarté), et quand c’est le moment de travailler, je suis plus productif et je me sens beaucoup plus vivant, contrairement à avant où j’étais un zombie.


J’aimerais que tout le monde puisse s’accorder une pause. Faire une sieste. Lire un livre. Boire une bonne tasse de thé. Allumer des bougies et prendre un bain. Éteindre le téléphone. Se déconnecter pendant un temps des médias sociaux.

Demandez-vous, « Comment vais-je ? Que puis-je faire pour moi ?  De quoi ai-je besoin pour me sentir mieux? »

Considérez-vous comme un enfant de cinq ans. Les enfants ont besoin d’amour, d’affection, de soins et d’attention. Essayez de vous donner tout cela, vous le méritez.

« Ne rien faire est le bonheur des enfants et le malheur des vieux. » Victor Hugo

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Lucie Meyer

Coucou, je suis une grande adepte des relations et de la psychologie. J’ai toujours été fascinée par le fonctionnement humain. C’est pour cela que j’ai entrepris des études en psychologie. J’ai ensuite continué pour passer ma licence de psychologie, mais j’ai dû abandonner pour des raisons de santé. Mais j’ai toujours cette fibre en moi et c’est pour cela que j’essaye de traiter au mieux certains sujets. Comme les relations de couple.

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Commentaires

Le dimanche, 29 avril 2018, 7h22 à 7h22, Dominique Collin a dit :


Merci pour cet article.J'ai une la chance de me sortir d'un AVC avec peu de séquellesmêmesi le neurologue ne comprend pas. J'ai surtout appris depuis 2 mois à m'aimer, me sructurerpeu à peu. Fairece quej'ai réellement envie. Cet article, j'auraispul'écrirecomme beaucoup je pense. Ne rien faire est la choselaplus importante car elle permet de voir clair en soi et autour desoi.


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Le lundi, 29 octobre 2018, 9h04 à 9h04, Dany BANDELLONI a dit :


Pour ma part j'ai adopté l'appellation. Plutôt que ne rien faire, je préconise : "FAIRE RIEN" ! Sauf le stricte necessaire évidemment. Tout le reste peut être remplacé par le repli sur soi et par la Méditation. Bon courage !


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Le lundi, 29 octobre 2018, 9h36 à 9h36, Astrid a dit :


Cet article est très important.
Je me souviens de l'expression qu'on entendait souvent: "ne reste donc pas là à "bailler aux corneilles" (si quelqu'un comprend cette expression, je suis preneuse". )
Ainsi, on empêchait aussi les enfants de ne rien faire, pensant qu'ils perdaient leur temps. Un enfant doit avoir des occasions de ne rien faire, écouter leur petite voix qui leur enseigne.
Et pour nous c'est exactement pareil: nous nous remplissons d'informations de toutes sortes dont on ne sait même pas si elles sont vraies, et qui ne nous élèvent pas pour la plupart !!!


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Le lundi, 29 octobre 2018, 13h38 à 13h38, Nawfel a dit :


Je vis exactement la même chose, et je ne cherche pas à me justifier aux les autres(après prépas,grandes écoles,médecine,sport), juste il reste deux points à étayer : -la ressource pour subvenir à ses besoins matériels( sans "rien faire") et -une(la) personne pour partager sa vie tout en nous comprenant et pourquoi pas être comme nous(c'est mieux) , c'est dur à trouver, elles sont rares


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