Nature

Masahiko Kimura: ce maître bonsaï crée des mini forêts défiant la gravité

Par Antoine Delacour , le jeudi, 11 juillet 2019, 12h13 , mis à jour le dimanche, 13 mars 2022, 20h12
Masahiko Kimura

Le bonsaï est une forme d’art japonais qui remonte à plusieurs siècles. 

Avec les jardins ikebana et zen , c’est l’une des expressions les plus reconnaissables de la culture japonaise à travers le monde. Actuellement, aucun maître de bonsaï n’est plus respecté que Masahiko Kimura . 

Vu comme un rebelle dans ses premières années, son travail a été apprécié plus tard et il est désormais largement reconnu comme étant l’un des plus grands maîtres du bonsaï.


Au début, les conceptions de Kimura ont été considérées comme controversées.

Car elles enfreignaient de nombreuses règles traditionnelles du bonsaï. Son travail présente souvent des morceaux de bois mort entrelacés avec du bois vivant qui serpente. 

L’un de ses bonsaïs les plus célèbres est une forêt de Hanoki qui constitue un chef-d’œuvre sculptural. Équilibré sur deux ardoises imbriquées, il est composé de cyprès de Hanoki et de Itoigawa Shimpaku Juniper.

La première version, créée par Kimura il y a plus de 20 ans, est son bien le plus précieux. 

Bien que des bonsaïs similaires utilisant le concept aient été mis en vente, la première version de Kimura reste dans son jardin. Situé à Omiya, au Japon, Kimura ouvre son impressionnant jardin au public sur demande afin de partager ses arbres primés avec le public.


Né en 1940, Kimura ne montre aucun signe de ralentissement. Grâce à son réseau impressionnant d’apprentis à travers le monde entier, son style et son héritage n’ont fait que grandir avec le temps. 

Il continue son travail pour maintenir la tradition du bonsaï à travers des expositions, des démonstrations et de nombreuses publications.

Masahiko Kimura


Vous pouvez faire une visite virtuelle du jardin de bonsaïs de Masahiko Kimura à Omiya:

Apprenez-en davantage sur le maître des bonsaïs dans cette interview approfondie avec Masahiko Kimura.

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Antoine Delacour

Comme de nombreuses personnes, cela fait des années que j’essaie de limiter mon empreinte carbone en triant mes déchets, en empruntant le plus possible les transports en commun et en limitant au maximum le plastique. C’est un bon début, mais je pense que tout ceci n’est pas suffisant car nous ne réglerons pas le problème en nous contentant de faire cela.

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