La Nouvelle-ZĂ©lande veut planter 1 milliard d’arbres pour lutter contre le changement climatique
Depuis plusieurs années déjà , les scientifiques avertissent les citoyens et les gouvernements du monde entier que si l’on ne prend pas de mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, il pourrait y avoir de graves conséquences.
En fait, 2035 est la date limite fixée par les scientifiques avant que tout ne sorte de notre contrôle. Malheureusement, il semble que nous nous en approchions à grands pas, au lieu de ralentir.
Toutefois, la Nouvelle-ZĂ©lande a pris une initiative majeure pour prendre la crise au sĂ©rieux. Ils ont mis en place un programme qui superviserait la plantation d’un milliard d’arbres sur une pĂ©riode de 10 ans.
Pour les trois premières années, un budget de 485 millions de dollars a été alloué au programme.
Alors que la Nouvelle-ZĂ©lande discute d’un objectif de zĂ©ro Ă©mission de carbone d’ici 2050, ce boisement serait un facteur Ă©norme dans cet objectif. Le pays pourrait entrer directement dans un programme de plafonnement et d’Ă©change, ou un programme ETS (Emissions Trading Scheme).
Le ministre des ForĂŞts de la Nouvelle-ZĂ©lande, Shane Jones, a expliquĂ© que le nouveau système leur permettrait de planter au moins 340 millions d’arbres de plus au cours des dix prochaines annĂ©es.
Et il va sans dire que si le gouvernement dĂ©cidait d’inciter son programme Billion Trees, il serait extrĂŞmement avantageux.
Les arbres ne sont pas qu’un filtre naturel pour les gaz Ă effet de serre. Leurs bienfaits sont multiples: prĂ©venir l’Ă©rosion des sols, fournir un abri, rĂ©duire la tempĂ©rature, assainir l’air, etc.
Le Fonds de croissance provincial financera les projets suivants de Te Uru Rakau (ForĂŞts de la Nouvelle-ZĂ©lande):
1. Contribuer à accroître l’emploi et à mettre en place une main-d’œuvre efficace.
2. Optimiser l’utilisation des terres
3. Atténuer le changement climatique
4. Soutenir les aspirations et les valeurs des Maoris
5. ProtĂ©ger l’environnement
6. Soutenir les plans de la Nouvelle-Zélande visant à pénétrer dans une zone à faibles émissions.
DĂ©jĂ , le gouvernement avait octroyĂ© plus de 140 millions de dollars aux propriĂ©taires fonciers afin d’intĂ©grer des arbres dans leurs fermes existantes.
Le DĂ©partement des forĂŞts de la Nouvelle-ZĂ©lande surveille de près la croissance du boisement. Jusqu’au 15 juillet 2019, environ 110 millions d’arbres ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© plantĂ©s, tandis que 80 millions de semis supplĂ©mentaires sont prĂŞts.
Pas seulement la Nouvelle-ZĂ©lande, d’autres pays font Ă©galement preuve de bonne volontĂ©. Imran Khan, Premier ministre pakistanais, a promis de planter environ 10 milliards d’arbres d’ici cinq ans, tandis que l’ Inde envisage de porter de 21% Ă 33% les terres sous couvert forestier.
Source : https://www.globalcitizen.org
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