Psychologie et comment mieux gérer ses relations

Pourquoi les personnes intelligentes recherchent moins l’interaction sociale

Par Lucie Meyer , le mardi, 30 mai 2017, 10h32
interaction sociale
Pourquoi les personnes intelligentes recherchent moins l’interaction sociale

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Pourquoi les personnes intelligentes recherchent moins l’interaction sociale

Si vous avez déjà rêvé d’être un ermite, de vivre dans une cabane en pleine campagne plutôt qu’en plein centre-ville, que vous préférez coller votre nez dans un livre plutôt que sortir faire la fête, et que vous vous cachez lorsque quelqu’un sonne à votre porte de façon inattendue, pas de panique.

Selon une étude de NCBI, les gens qui sont très intelligents ont tendance à être amis avec moins de personnes et à avoir des interactions sociale moins fréquente. Fait intéressant, leur satisfaction face à la vie augmente lorsqu’ils choisissent de vivre selon cette stratégie.


Selon les chercheurs principaux Satoshi Kanazawa et Norman Li, pour ceux qui cherchent le bonheur, la stratégie «ermite dans les bois» pourrait être bonne la voie à suivre, surtout en ce qui concerne les personnes très intelligentes.

Grâce à des recherches approfondies, ces psychologues évolutifs ont pu déterminer que les êtres humains vivent plus heureux dans des zones moins densément peuplées. Ils ont également découvert que le bonheur augmente lorsqu’un plus grand pourcentage de nos interactions sociales ont lieu avec les personnes chères à notre coeur, par opposition aux étrangers, aux amis occasionnels ou aux connaissances.

Sans surprise, les participants à l’étude ont signalé un niveau de bonheur plus élevé lorsqu’ils avaient des interactions sociales plus fréquentes, à part un groupe.

Pour les personnes les plus intelligentes , cet effet a été non seulement été diminué, mais inversé .


En fait, comme l’ont expliqué les chercheurs, « les personnes les plus intelligentes ont une satisfaction de la vie moins élevée lorsqu’elles ont une interaction sociale plus fréquente avec des amis. »

Carol Graham, qui étudie l’économie du bonheur, a étudié cet effet dans un article du Washington Post . « Les résultats laissent à penser (et ce n’est pas surprenant) que ceux qui ont une intelligence plus élevée et la capacité de l’utiliser sont moins enclins à consacrer autant de temps à socialiser parce qu’ils sont focalisés sur un autre objectif à plus long terme ».

En interprétant les résultats de cette étude, les psychologues évolutifs ont découvert une grande signification dans cette dynamique par rapport à la « Théorie de Savannah « . Cette théorie conseille de trouver le bonheur dans les mêmes choses qui auraient rendu nos ancêtres heureux. Dans la savane, la densité de la population aurait été faible, et l’interaction interpersonnelle aurait été incroyablement importante pour la survie.

Les résultats de cette étude, bien qu’ils appuient finalement cette théorie, suggèrent que les êtres humains les plus intelligents peuvent évoluer après la nécessité d’une interaction sociale très fréquente. Au lieu de cela, ils commencent à favoriser les activités qui favorisent notre avancement dans le monde moderne, qui ont tendance à être davantage basés sur l’intellectuel et l’économique. Nous avons besoin d’une interaction moins fréquente que celle de nos ancêtres, donc les êtres humains les plus évolués ont cessé de faire passer cela en priorité.


Alors, la prochaine fois que vous choisirez de rester chez vous au lieu de sortir pour faire la tournée des bars, ne vous sentez pas bizarre à ce sujet. Sentez-vous intelligent. Vous êtes un être évolutif révolutionnaire.

Voir l’étude : onlinelibrary.wiley.com  / www.washingtonpost.com / www.ncbi.nlm.nih.gov/ www.dailymail.co.uk/sciencetech

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Lucie Meyer

Coucou, je suis une grande adepte des relations et de la psychologie. J’ai toujours été fascinée par le fonctionnement humain. C’est pour cela que j’ai entrepris des études en psychologie. J’ai ensuite continué pour passer ma licence de psychologie, mais j’ai dû abandonner pour des raisons de santé. Mais j’ai toujours cette fibre en moi et c’est pour cela que j’essaye de traiter au mieux certains sujets. Comme les relations de couple.

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Commentaires

Le jeudi, 13 juillet 2023, 16h39 à 16h39, Emma a dit :


Interessant. Personnellement, devoir créé un pseudo-self d'interaction me contrarie beaucoup, la réclusion et sociopathie est ce que j'affectionne, je n'interagis qu'à des fins d'analyse des expressions non verbale, du comportementalisme, autant l'électronique, la médecine, la numismatique, le solfège, les échecs, maths, le putongua ou l'araméen... m'intéresse et ce faisant, les relations sociales sont un freins en partie. Désolé


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