Pollution

Aux Phillipines, une baleine est morte de faim avec 40kg de plastique dans l’estomac

Par Antoine Delacour , le vendredi, 22 mars 2019, 15h56 , mis à jour le mardi, 5 juillet 2022, 8h33

Lundi dernier, les autorités ont déclaré qu’une baleine était morte de faim avec 40kg de plastique dans l’estomac.

Elle s’était échouée aux Philippines. Il s’agirait de l’un des pires cas depuis plusieurs années, selon les écologistes. Par ailleurs, ils en ont profité pour rappeler que les Philippines sont l’un des pays les plus pollueurs au monde à cause de la banalisation des produits en plastique à usage unique.

Par Antoine Mercier.

La Global Alliance for Incinerator Alternative, une alliance internationale de plus de 650 organisations présentes dans plus de 90 pays œuvrant pour l’arrêt de l’incinération des déchets et promouvant des alternatives sûres, durables et équitables, a publié un rapport il y a quelques semaines sur les quantités abasourdissantes des produits en plastique à usage unique aux Philippines.


La loi sur les déchets est pourtant stricte, mais on ne l’applique pas vraiment.

Chaque année, de nombreuses baleines, tortues et autres espèces marines meurent à cause des plastiques qu’elles ingèrent en les confondant avec de la nourriture.

La baleine échouée est morte de faim car son estomac était déjà rempli, donc elle ne pouvait plus rien manger.

Fatma Idris, directrice du bureau régional des pêches, a expliqué « Elle ne pouvait pas nager toute seule. Elle était émaciée, faible et déshydratée. Le deuxième jour, elle luttait et vomissait du sang ».

Les morts provoquées par les plastiques de sont de plus en plus fréquentes malheureusement.

En 2018, une baleine a perdu la vie en Thaïlande après avoir ingéré plus de 80 sacs en plastique. Fin 2018, un cachalot avait également été retrouvé mort en Indonésie avec 6kg de plastique dans son estomac. Alors, qu’attendons-nous pour changer nos habitudes de consommation pour préserver notre environnement ?

Source : https://www.hindustantimes.com/


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Antoine Delacour

Comme de nombreuses personnes, cela fait des années que j’essaie de limiter mon empreinte carbone en triant mes déchets, en empruntant le plus possible les transports en commun et en limitant au maximum le plastique. C’est un bon début, mais je pense que tout ceci n’est pas suffisant car nous ne réglerons pas le problème en nous contentant de faire cela.

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