Psychologie et comment mieux gérer ses relations

Photos révoltantes de malades mentaux: les patients d’Indonésie vivent dans des conditions abominables.

Par Cyril Renault , le vendredi, 11 mars 2016, 10h29 , mis à jour le jeudi, 30 avril 2020, 14h53 — psychologie

malades mentaux Indonésie
Photo d’illustration / Depositphotos

Photos révoltantes de malades mentaux: les patients d’Indonésie vivent dans des conditions abominables.

« La pratique de l’enchaînement des personnes souffrant de troubles mentaux existe toujours et l’éliminer est l’une de nos priorités » Diah Setia Utami, directeur de la santé mentale au ministère de la Santé.


Lorsque vous entrez dans la Fondation Galuh, c’est comme un retour en arrière dans les âges sombres, laissant derrière vous l’Indonésie moderne.

Les gens qui travaillent à Galuh disent qu’environ 10% des 280 malades mentaux sont enchaînés ici.

Mais ils disent que c’est pour leur bien.

La photographe américaine Andrea Star Reese a enquêté, en 2011-2012, sur les conditions de services de santé mentale en Indonésie pour son documentaire « Trouble » de 2013 .


« Franchir la porte a été facile, même lorsque les conditions étaient horribles, et c’est souvent le cas », a révélé Reese à Feature Shoot. « C’est partir qui est difficile et inquiétant. Je continue ce document car les conditions restent critiques, les progrès sont lents, et le gouvernement indonésien fait vraiment attention à la presse internationale. Les ONG nationales et internationales utilisent mes photos et mes rapports pour poursuivre leurs efforts. Je ne peux pas laisser cette histoire. »

Cet homme appelé Agus, vit en permanence dans sa cellule sans jamais en sortir. En effet, les responsables de l’établissement dans lequel il se trouve ont peur qu’il prenne la fuite.

Pendant près de 9 ans, cet homme est resté attaché dans cette position. Ses muscles se sont atrophiés et aujourd’hui, il se trouve dans l’incapacité de marcher.


Victime de troubles psychiatriques depuis l’âge de 15 ans, Evi vit recluse dans un centre de détention. Ses parents ont payé afin qu’elle reçoive un traitement basé sur une approche islamique.

La Galuh Foundation est un autre établissement psychiatrique. Bien qu’il soit aidé par le gouvernement, cet établissement peine à offrir de bonnes conditions de vie à ses pensionnaires.



L’homme qui se trouve à gauche sur cette photo s’appelle Muhammad. Depuis quelques années, il exerce un métier bien particulier. En effet, il prétend avoir des qualifications qui lui permettent de soigner les malades à l’aide de traitements à base de plantes et en récitant quelques versets du coran.


Âgé de 40 ans, cet homme qui s’appelle Saimun vit avec un dispositif de contrainte depuis cinq ans. Il vit là avec son frère qui souffre également de troubles mentaux. Avec leur mère, ils subviennent à leurs besoins grâce à la charité des voisins.

Comme vous pouvez le voir, la plupart des pensionnaires de ces centres souffrent de malnutrition.


Afin de ne pas avoir beaucoup de travail, les gardiens préfèrent laisser les patients enfermés dans leurs cellules. Le plus souvent, ils restent sans nourriture et sans médicaments pendant de longues périodes.

Cette femme s’appelle Anne. Pendant 10 ans, elle a vécu dans d’épouvantables conditions, notamment dans une pièce sans fenêtre. Selon son père, elle adorait courir et s’amuser. Mais aujourd’hui, elle est tellement mal en point qu’elle a du mal à se tenir sur ses jambes.



Toute une vie de solitude, sans aide ni soutien à ses côtés…

L’hôpital psychiatrique Lawang, le plus réputé du pays est le tout premier établissement à ouvrir son propre service de gériatrie. En Indonésie, il arrive que les personnes âgées sujettes aux troubles mentaux soient envoyées dans des établissements insalubres.

Les patients vivent repliés sur eux-mêmes et ne communiquent que très peu entre eux. Aucune interaction sociale ne subsiste entre malades dans ces centres psychiatriques.

Seules les familles qui ont assez de moyens peuvent payer un lit pour leurs proches internés.

Au lieu de se tourner vers la médecine moderne, de nombreuses familles préfèrent avoir recours à des tradipraticiens et autres soigneurs traditionnels.

Les patients ne reçoivent des douches que très rarement.

A cause du manque d’entretien, des tonnes de déchets s’accumulent dans différentes salles de cet établissement.

La plupart des personnes vivent dans des conditions d’hygiène épouvantables. De plus, ils n’ont ni vêtements ni soins médicaux.

 H/T: Bored Panda | IRN

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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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Commentaires

Le samedi, 12 mars 2016, 9h54 à 9h54, ladydebelgique a dit :


c'est une Honte de voir de nos jours que des personnes vive dans cet état ! pire que des camps de concentration


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