Relations

Qui sont les « sélectifs » en amour

Par Jackie B. Hamilton , le mardi, 20 février 2018, 11h12 , mis à jour le lundi, 23 novembre 2020, 14h05 — psychologie

les « sélectifs » en amour
Image crédit : Pixabay

La dernière fête de la St-Valentin a soulevé chez moi plusieurs questionnements.  Je me suis demandé pourquoi j’étais aussi sélective dans mes choix amoureux.  Je suis bien consciente que ce que je recherche ne se trouve pas à tous les coins de rue alors, de ce fait, la grande question qui se pose est :  Est-ce que je veux vraiment être en amour?

Une peur de l’engagement déguisée?

Je dois avouer que l’idée m’est passée par la tête que, peut-être, nous utilisons ce concept de « trop sélectifs » pour justifier le fait que, finalement, nous ne voulons pas nous investir dans une relation.


Nous avons peur de voir notre vie chamboulée, peur que ça ne marche pas parce que nous avons une sainte horreur de faire du mal à quelqu’un (ou d’avoir mal), peur de ne pas être à la hauteur…  Toutes ces peurs sont justifiables, mais reste que je continue à croire qu’elles disparaîtront probablement le jour où nous aurons trouvé « la bonne personne ».

Une surenchère de notre valeur?

Un autre truc auquel j’ai réfléchi est que, peut-être, nous nous pensons supérieurs alors ça nous prend forcément quelqu’un à la hauteur.  « Moi, moi, moi, je mérite quelqu’un de spécial.  Pas n’importe qui. »  Vous voyez le genre?


En fait, ça pourrait être effectivement le cas si nous nous empêchons d’être avec quelqu’un avec qui ça clique parce qu’il n’est pas tout à fait ce que nous recherchons en réalité.  Toutefois, si ça ne clique jamais ou si peu avec un très grand nombre de personnes, nous pouvons mettre de côté cette théorie.

Personnellement, je regarde les hommes avec qui je suis tombée en amour par le passé et je peux définitivement dire que je n’ai pas un syndrome de supériorité car ils étaient souvent très différents les uns des autres au point même où je me suis parfois demandé ce que j’avais bien pu leur trouver. (Clin d’œil)

Attirés par l’inaccessible?

Est-il possible que nous ne soyons attirés que par ceux qui nous donnent du fil à retordre?  Je dois avouer que je me retrouve parfois dans des histoires un peu compliquées.  Exemple :  En amour avec un gars de Vancouver que je ne peux voir qu’une ou deux fois par année.


L’indépendance (et parfois même l’indifférence) a quelque chose d’attirant pour plusieurs d’entre nous qui sommes très sélectifs en amour.  Cela nous rassure car ça ne vient pas menacer notre sacro-sainte liberté.

Si nous sommes de cette catégorie, nous supportons d’ailleurs mal la jalousie et la dépendance affective.  Mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes jaloux ou dépendants.

Pas de vide à combler?

Le dernier point qui viendra sûrement en résonance avec plusieurs d’entre nous qui avons de la difficulté à nous laisser romantiquement aller, c’est que puisque nous n’avons pas de vide / de manque à combler, il n’y a pas d’urgence à faire entrer quelqu’un dans notre vie.


De ce fait, nous voulons choisir en toute conscience qui viendra partager notre existence parce que celle-ci, présentement, nous plaît énormément.  Il faut donc que cette personne vienne ajouter à notre expérience et non pas l’inverse.


Pour ma part, ma vie n’a jamais été aussi harmonieuse qu’elle l’est depuis quelques années alors je peux comprendre que si je dois troquer ce bonheur tranquille, il faut que ce soit pour quelqu’un qui vibrera au même diapason que moi.


En attendant, je pense sincèrement qu’il faut parfois arrêter de chercher pour permettre à ce que l’on cherche de nous trouver.

Celle ou celui que nous désirons se présentera probablement le jour où nous serons prêts à le recevoir et, ce jour, nous vivrons alors le plus beau tremblement de cœur.

Jackie B. Hamilton

Jackie B. Hamilton est auteure et blogueuse en éveil de conscience. On retrouve, dans sa bibliographie, L’enfant invisible (se donner le droit d’exister)Qui sommes-nous sans nos blessures (Comprendre et gérer intelligemment ses émotions)La philosophie du let it be (Parce que le bonheur n’a pas à être compliqué)Du moi actuel au moi rêvé (Devenir ce que l’on désire être) et le Carnet de route pour manifester l’inattendu. Visitez jackiebhamilton.com. Suivez-la sur Facebook, Twitter, Instagram et Pinterest.


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Jackie B. Hamilton

Éveil de conscience Le livre de Jackie B. Hamilton : Qui sommes-nous sans nos blessures, Collection bouée de secours Jackie B. Hamilton est auteure et blogueuse en éveil de conscience. On retrouve, dans sa bibliographie, L’enfant invisible (se donner le droit d’exister), Qui sommes-nous sans nos blessures (Comprendre et gérer intelligemment ses émotions), La philosophie du let it be (Parce que le bonheur n’a pas à être compliqué), Du moi actuel au moi rêvé (Devenir ce que l’on désire être) et le Carnet de route pour manifester l’inattendu.

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Commentaires

Le mardi, 20 février 2018, 11h16 à 11h16, Hanquiez Annie a dit :


Merci pour cet article intéressant !


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