Bien-être

Ce couple raconte l’enfer qu’Ils ont vécu avec les punaises de lit

Par Cyril Renault , le lundi, 5 décembre 2016, 9h52

 punaises de lit

Ce couple raconte l’enfer qu’Ils ont vécu avec les punaises de lit

Marseille :ce couple n’en dormait plus la nuit…

« C’est une véritable guerre, et on l’a gagnée. » Après plus de trois mois de « bataille» contre les punaises de lit qui avaient envahi leur logement, Josiane et François Punzo ont enfin retrouvé le sourire. Ou plutôt le sommeil. « Les petites bêtes sont rusées. Elles vous piquent lorsque votre corps dégage le plus de Co2, en général vers 2 h du matin, quand vous dormez profondément », explique Josiane. Son mari François, conducteur d’engins de chantier, se remémore ces nuits sans fin. « Chaque nuit était un véritable cauchemar. On avait presque l’angoisse de s’endormir. »

Finir en asile psychiatrique

Le couple vit depuis trente ans dans un bâtiment de la rue Bonnetrie, proche du Vieux-Port. Ce couple, leurs voisins ainsi que plusieurs centaines d’habitants du centre-ville ont été envahis par les punaises de lit l’été dernier. Beaucoup le sont encore, mais impossible d’évaluer leur nombre.


« Les punaises vous laissent des grosses piqûres rouges, ça vous réveille et ça gratte énormément », expose une habitante. « Si vous ne traitez pas les punaises de lit, vous terminez à l’asile psychiatrique », rajoute un voisin octogénaire. Chez les Punzo, les premières piqûres sont apparues courant juillet.

Presque tout l’immeuble de la rue Bonneterie est impacté : seuls 5 des 18 appartements qui le composent sont épargnés.

L'été dernier, des centaines de foyers marseillais ont été envahis par des punaises de lit
L’été dernier, des centaines de foyers à Marseille ont été envahis par des punaises de lit – F. Elsner / 20 Minutes


Trois tonnes de meubles à la poubelle

Il a fallu des semaines et des semaines, à coup d’interventions d’entreprises spécialisées, pour venir à bout des punaises. Dans un des logements, il a fallu abattre la cheminée, considérée comme le nid.

Pour anéantir la bestiole, le couple a fait appel à une entreprise marseillaise spécialisée, qui propage un traitement anti-punaises, non nuisible pour l’homme. L’avantage : « On n’a pas eu à quitter notre logement, contrairement à ce qu’imposaient d’autres entreprises », précise Josiane Punzo.

En revanche, pas moyen de sauver le mobilier en bois.


« Le lit, nos tables de chevet, des meubles… Il a fallu tout mettre à la poubelle. » Au total, presque trois tonnes de meubles ont été emmenés à la déchetterie, rien que pour l’immeuble où résident les Punzo. Les textiles (vêtements, draps…), le couple et leurs voisins les ont congelé. « Les punaises pondent dans le linge. Vingt-quatre heures au congélateur et le problème est réglé », détaille François. Pour cela, deux congélateurs ont été achetés par les propriétaires de l’immeuble.

La tapisserie, le « Ritz» des punaises de lit

Aujourd’hui, la situation est redevenue (quasiment) normale chez les Punzo. La tapisserie – qui constitue « l’équivalent d’un hôtel Carlton pour une punaise », plaisante François – a été retirée et remplacée par de la peinture. Les tringles à rideaux en bois ont été remplacées par d’autres en fer.

Pour le couple, l’ensemble des opérations est évalué à plus de 5 000 €. Une somme dépensée sans l’aide des assurances ni de la Ville, s’agissant d’habitations privées. « On s’est privés de vacances du coup », témoigne Josiane. Seul point positif à retenir de cette expérience : « La solidarité entre voisins, pense François. Nous étions déjà proches avant. Mais là, quelque chose s’est construit. »


Pour en avoir déjà eu je peux vous donner la solution que j’ai utilisée:

Je peux déjà d’après plusieurs témoignages vous affirmer que les produits chimiques ou naturels ne fonctionnent pas.


Voici la solution : 


Nous avons changé de matelas et avons surélevé le lit et mis des bols en plastique avec des bords recourbés sous chaque pied, et écarté le lit des murs, mettez-le au milieu de la pièce si possible. Ne laissez pas votre couverture toucher le sol.

Nous avons également congelé nos draps et nos vêtements.

Si cela ne suffit pas renseignez-vous auprès d’un professionnel.

Source : F. Elsner / 20 Minutes


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Cyril Renault

C’est très probablement mon père qui m’a transmis cette passion que j’essaierai moi-même de transmettre à mes enfants. Dès que j'ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien être et à l'écologie de près ou de loin, je suis fasciné par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissances. J’ai donc décidé de rédiger des articles qui touchent à ces domaines. J’espère pouvoir vous transmettre un peu de mon savoir et de mon amour pour la nature.

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