Souvent nous réalisons les choses quand il est trop tard
Nous prenons souvent conscience de ce qui se passe lorsqu’il est dĂ©jĂ trop tard
En toute sincĂ©ritĂ©, je n’ai aucun regret. Si j’ai bien une force, c’est de comprendre les choses dans le contexte des raisons pour lesquelles elles devaient se produire, pas pourquoi je ne les voulais pas Ă ce moment .
Il m’a fallu beaucoup de temps pour rĂ©aliser que l’on pouvait Ăªtre heureux sans raison.
Il m’a fallu encore plus de temps pour rĂ©aliser que tout n’avait pas besoin de sens. Je ne comprenais pas que l’illusion du contrĂ´le qui venait de manipuler tous les rĂ©sultats possibles d’une situation ne changerait pas ce qui Ă©tait inĂ©vitable. En fait, je ne savais pas toujours ce qui me convenait le mieux. Les choses que j’ai perdues ont toujours Ă©tĂ© remplacĂ©es par des choses meilleures.
Je suis très reconnaissant de n’avoir jamais eu ce que je pensais mĂ©riter.
J’avais l’habitude de penser que je passais Ă cĂ´tĂ© de belles personnes et de jours insouciants. Mais ce sont des rĂªves d’autres personnes et que j’ai adoptĂ©s parce que je ne me connaissais pas. Il m’a fallu beaucoup de temps pour me rendre compte que «s’aimer soi-mĂªme» n’Ă©tait pas une chose narcissique ou une sorte d’autosuffisance, mais la simple constatation que l’on mĂ©rite d’Ăªtre gentil avec soi-mĂªme.
Nous ne rĂ©alisons jamais que remplacer ce qui n’est pas cassĂ© ne rĂ©soudra pas ce qui l’est.
Nous ne rĂ©alisons jamais qu’une relation ne nous sauvera pas. Nous ne rĂ©alisons jamais que lorsque nous arrivons au moment d’essayer ou de continuer, il est presque toujours temps de lĂ¢cher-prise. Et nous nous y accrochons parce que nous ne rĂ©alisons jamais ce que signifie lĂ¢cher prise: nous ne laissons jamais rien partir. Nous nous autorisons simplement de nous rĂ©concilier avec la vĂ©ritĂ© une fois que c’est trop tard.
Nous ne rĂ©alisons jamais que nous sommes plus capables de faire les choses qui comptent plus que nous le pensons. Nous nous attachons Ă nos angoisses quand, Ă la fin de la journĂ©e, nous regardons toujours en arrière et rĂ©alisons que le chemin Ă©tait pavĂ© pour nous. Nous devions juste arrĂªter de nous interroger sur ce que nous savions dĂ©jĂ . Nous sommes toujours obligĂ©s d’agir quand nous sommes censĂ©s le faire.
Nous ne rĂ©alisons jamais que souvent, la seule chose que nous regrettons, c’est de ne pas avoir apprĂ©ciĂ© ce que nous avions quand nous l’avions. Nous associons l’attachement Ă l’anxiĂ©tĂ© et Ă la peur comme un mĂ©canisme de dĂ©fense. Nous ne rĂ©alisons jamais que la seule libertĂ© est de renoncer Ă la dĂ©fense contre la peur.
Nous ne réalisons jamais que nous connaissons toujours les réponses, et nous les voyons dans de petits aperçus intuitifs. Que nous pouvons regarder en arrière et voir la préfiguration, la structuration, la réalité du savoir que nous avions sans la réalité pour le sauvegarder.
Le futur est le dĂ©ploiement du passĂ©, la crĂ©ation de ce que nous savions dĂ©jĂ . Nous ne sommes jamais vraiment surpris par ce que nous avons reçu, mais nous ne rĂ©alisons jamais que nous le voulions jusqu’Ă ce qu’il soit trop tard.
Brianna Wiest
Source : /thoughtcatalog.com
Commentaires
Le jeudi, 25 janvier 2018, 11h02 Ă 11h02, Philippe a dit :
juste ce satisfaire de ce que l'on as!!
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