Relations

Relations amoureuses : je ne regrette pas d’être une personne trop intense

Par Magali Caille , le samedi, 13 avril 2019, 9h37 , mis à jour le dimanche, 14 avril 2019, 17h49

personne trop intense

Relations amoureuses : je ne regrette pas d’être une personne trop intense

Je ne suis pas désolée d’être une femme trop forte.

Par Magali Caille. Le 13/04/2019


Trop folle, indomptable et sauvage.

Je ne suis pas désolée de rire trop fort.
Je ne suis pas non plus désolée de t’avoir dit ce que j’avais besoin de te dire, les mains en l’air: « Je suis ici. »
Je ne suis pas désolée d’exprimer ce que je ressens toute la nuit, et de me lever un peu endormie, mais libérée du cauchemar du ressentiment.
Je ne regrette pas les montagnes russes émotionnelles que nous vivons, car je ne t’ai jamais demandé de me sauver.

As-tu oublié que tu avais choisi cette folie?

Et je ne suis pas folle.

Je t’avais dit que j’étais un ouragan, mais tu as simplement ri et déclaré: »N’est-elle pas adorable ? »


Je ne regrette pas que tu sois devenu accro à la douce odeur de ma peau, une drogue que tu croyais pouvoir contrôler.

Je ne regrette pas non plus que tu te sois pris dans ma toile envoûtante, parce que je ne suis pas une araignée et tu n’es pas une mouche.
Nous sommes des êtres humains, avec des choix.

Tu as toujours eu la possibilité de dire non.

Je ne suis pas désolée de pleurer quand je suis triste, heureuse, en colère ou simplement parce que ça fait du bien.


La vulnérabilité est notre superpuissance.

Je ne suis pas désolée d’avoir «dominé un joueur», car je n’ai jamais essayé de gagner le match.
En fait, je ne jouais pas du tout.

Je ne suis pas désolée d’avoir tenu mes pancartes trop haut, le majeur pointé vers une autorité qui nous disait de nous taire.

Je ne suis pas désolée d’avoir choisi d’éclabousser la peinture au lieu de mélanger de jolies couleurs entre des lignes classiques.


Je ne suis pas désolée d’aimer la mort, de parler aux arbres, de lire dans les cimetières et de me blottir dans les ténèbres , les tiennes et les miennes.


Je ne regrette pas de m’aimer suffisamment pour ne plus m’excuser sans aucune raison.

À toutes les petites filles et femmes adultes à qui on a appris qu’elles devraient être «désolées».


C’est l’heure. Vous êtes celles que le monde attendait, renaissant de vos cendres pour briller.

Avec un amour assez courageux pour accueillir les démons autour de la table, car tout le monde a besoin d’être entendu.

Nous ne sommes pas désolées d’exister.

Jamais plus nous n’atténuerons notre éclat ardent.


Non regrettons seulement d’avoir déjà dit que nous étions désolées.

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Magali Caille

J’ai toujours su que j’écrirais un jour car c’est une de mes passions. J’ai commencé ma vie active avec un apprentissage dans l’hôtellerie et j’ai obtenu mon Cap de serveuse. Je fais encore quelques extras, mais ce qui ne passionne vraiment, ce sont les relations humaines et la psychologie. Mais j’aime aussi beaucoup dessiner et la peinture. Je défends avec ferveur le droit des femmes dans le monde et la place que les femmes devraient occuper.

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Commentaires

Le mercredi, 17 avril 2019, 8h43 à 8h43, perez corinne a dit :


Ce texte est magnifique et intense ,il m' a bouleversé et ému.je remercie la personne qui a écrit cela car beaucoup de personnes pourront ce reconnaitre et mieux se comprendre et peut etre s "'aider"


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