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Stephen Hawking s’est confié sur ses inquiétudes sur l’humanité dans un livre posthume

Par Antoine Delacour , le lundi, 15 octobre 2018, 11h02

inquiétudes sur l'humanité

Le 15 octobre 2018. Image crédit :

Stephen Hawking s’est confié sur ses inquiétudes sur l’humanité dans un livre posthume

Le professeur Stephen Hawking, né le 8 janvier 1942 à Oxford et mort le 14 mars 2018 à Cambridge, craignait qu’une nouvelle sorte de «surhommes» ne détruise le reste de l’humanité si l’ingénierie génétique devenait incontrôlable.


Le physicien théoricien et cosmologiste britannique, a laissé de très nombreux articles montrant ses préoccupations quant à l’avenir de l’humanité, mentionne le journal Metro.

Dans son dernier livre appelé «Brèves réponses aux grandes questions» publié il y a peu, le scientifique partage ses angoisses que les personnes riches ne commencent à transformer leur ADN et celui de leurs enfants afin de créer des gens de «surhommes» qui seraient plus intelligents et vivraient plus longtemps que les autres.

«Une fois que les surhommes verront le jour, il y aura des problèmes politiques importants avec des humains non améliorés qui seront incapables de rivaliser avec eux. Ceux-ci [les humains non améliorés, ndlr] vont sûrement disparaître. Au lieu de cela, il y aura une race d’êtres auto-conçus qui s’amélioreront à un rythme toujours croissant», dit-il.

Dans un extrait publié dans The Sunday Times, le Stephen Hawking a écrit:


«Je suis convaincu que, au cours de ce siècle, les gens découvriront comment modifier à la fois l’intelligence et les instincts, tels que l’agressivité. (…) Des lois seront probablement adoptées pour poser des limites à l’ingénierie génétique. Mais certaines personnes ne pourront pas résister à la tentation d’améliorer les caractéristiques humaines, telles que la mémoire, la résistance aux maladies et la durée de la vie.»

Au lieu de faire l’éloge des progrès scientifiques de la médecine moderne, le professeur a cité les CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats) pour donner du poids à son hypothèse, qui affirme que les chercheurs ont le droit de modifier ou de supprimer des gènes nocifs de l’ADN en cas de nécessité.

Pour voir son livre cliquez sur l’image :

Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que ses craintes sont justifiées ?


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Antoine Delacour

Comme de nombreuses personnes, cela fait des années que j’essaie de limiter mon empreinte carbone en triant mes déchets, en empruntant le plus possible les transports en commun et en limitant au maximum le plastique. C’est un bon début, mais je pense que tout ceci n’est pas suffisant car nous ne réglerons pas le problème en nous contentant de faire cela.

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