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Suicide d’une directrice d’école : des dessins racontent son histoire pour que son geste ne tombe pas dans l’oubli

Par Antoine Delacour , le jeudi, 3 octobre 2019, 11h09 , mis à jour le jeudi, 3 octobre 2019, 11h09

Le samedi 21 septembre, Christine Renon, une directrice d’école de 58 ans s’est suicidée sur son lieu de travail, à cause de son travail, usée, broyée par le système. Pour que son geste ne tombe pas dans l’oubli, la page Facebook « Cas d’école » a décidé de raconter son histoire en dessins pour lui rendre un dernier hommage et éveiller les consciences sur le système actuel.

Le suicide de Christine Renon n’était pas un acte irréfléchi, car avant de mettre fin à ses jours, elle a rédigé plusieurs lettres pour expliquer son geste, affirmant que si elle en arrivait là c’était à cause de ses conditions de travail, l’absence de considération de l’Éducation nationale, l’inaction des gouvernements, son épuisement.. Voir une lettre : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/renon.pdf

Pour que son acte ne tombe pas dans l’oubli, regardez :


Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école
Source : Cas d’école

Cas d’école :

« Directrice exemplaire d’une école maternelle, Christine s’est suicidée le 21 septembre 2019. Lucide face à la mort, elle savait que beaucoup tenteraient d’étouffer son sacrifice et minimiseraient son geste en salissant sa mémoire. Alors elle a écrit. À ses collègues, à sa hiérarchie, à ses proches, à nous tous. Pour que nous continuions un combat qui l’avait usée jusqu’à la corde. Pour ne pas qu’il sombre dans l’oubli. À nous tous, désormais, d’agir. Nous lui devons bien ça. »

Les appels à la grève sont de plus en plus nombreux depuis ce tragédie.

Lire aussi : 6 signes avant-coureurs du suicide qui pourraient sauver quelqu’un que vous aimez


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Antoine Delacour

Comme de nombreuses personnes, cela fait des années que j’essaie de limiter mon empreinte carbone en triant mes déchets, en empruntant le plus possible les transports en commun et en limitant au maximum le plastique. C’est un bon début, mais je pense que tout ceci n’est pas suffisant car nous ne réglerons pas le problème en nous contentant de faire cela.

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Commentaires

Le jeudi, 3 octobre 2019, 11h38 à 11h38, Bala13 a dit :


J'ai travaillé dans les écoles, en section primaire 1 an pour enfin me retrouver en maternelle pendant 11 ans, c'était vraiment génial.
Ma passion immense pour l'éducation et le respect de l'enfant, j'ai toujours pratiqué ce métier avec une très grande ferveur parce-que je l'aimais.
J'étais une simple dame de cantine qui se battait pour le bien-être des enfants.
Je me révoltais parfois pour des consignes qui n'avaient ni queue ni tête et qui avaient tendances à nous stresser et stresser les petits bouts.
Je soutenais le travail de toutes ces ATSEM qui étaient aussi aides en cantine.
Je voyais leur fatigue grandir.
Nos dirigeants, nos patrons, nos chefs nous poussent tellement que l'épuisement s'installe, mais nous trouvons toujours la force pour nous occuper de tous ces petits bouts de choux, qui nous offrent leurs sourires et la force de revenir le lendemain et de continuer.
Nous n'avons pas de la merde devant les yeux, nous voyons autour de nous, Atsem maîtresses et directions rester les mains liées par de nouvelles lois et directives qui sont insensées et qui perturbes non seulement les personnes sur le site mais aussi les enfants.
Les associations ne sont pas mieux, car elles se cachent derrière le mot ASSOCIATION pour compresser leurs employés (ées), pour les pousser à bout ou leur faire tester des nouvelles directives qui sont vouées à l'échec et qui nous fatiguent moralement, phycologiquement.
Où sont les moments de bien-être ?
Ne les cherchez pas !
Ils n'existent plus.
Bala13


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Le jeudi, 3 octobre 2019, 11h40 à 11h40, Bala13 a dit :


J’ai travaillé dans les écoles, en section primaire 1 an pour enfin me retrouver en maternelle pendant 11 ans, c’était vraiment génial.
Ma passion immense pour l’éducation et le respect de l’enfant, j’ai toujours pratiqué ce métier avec une très grande ferveur parce-que je l’aimais.
J’étais une simple dame de cantine qui se battait pour le bien-être des enfants.
Je me révoltais parfois pour des consignes qui n’avaient ni queue ni tête et qui avaient tendances à nous stresser et stresser les petits bouts.
Je soutenais le travail de toutes ces ATSEM qui étaient aussi aides en cantine.
Je voyais leur fatigue grandir.
Nos dirigeants, nos patrons, nos chefs nous poussent tellement que l’épuisement s’installe, mais nous trouvons toujours la force pour nous occuper de tous ces petits bouts de choux, qui nous offrent leurs sourires et la force de revenir le lendemain et de continuer.
Nous n’avons pas de la merde devant les yeux, nous voyons autour de nous, Atsem maîtresses et directions rester les mains liées par de nouvelles lois et directives qui sont insensées et qui perturbes non seulement les personnes sur le site mais aussi les enfants.
Les associations ne sont pas mieux, car elles se cachent derrière le mot ASSOCIATION pour compresser leurs employés (ées), pour les pousser à bout ou leur faire tester des nouvelles directives qui sont vouées à l’échec et qui nous fatiguent moralement, physiologiquement.
Où sont les moments de bien-être ?
Ne les cherchez pas !
Ils n’existent plus.
Bala13


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Le dimanche, 6 octobre 2019, 15h47 à 15h47, Johanne Tremblay a dit :


Toules mes condoléances à la famille et amis une triste réalité du manque de soutien dans un système qui manque d'humanité.


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