Une seule personne suffit à rendre le monde d’une autre personne meilleur

Il y a quelques semaines, ma fille a commencé une nouvelle activité parascolaire. Le premier jour, nous avons rejoint deux femmes qui attendaient avec leurs enfants que l’activité commence. Je leur ai poliment posé une question sur le protocole et expliqué que nous venions de nous inscrire à cette activité.

Les deux femmes nous ont adressé des expressions faciales froides et des réponses concises.

Suite à cette réponse, je me suis tournée vers leurs enfants et me suis présentée et ma fille à eux. Nous avons discuté avec les enfants jusqu’à ce que le cours commence. La semaine suivante, j’ai revu les femmes dans la salle d’attente.

« Bonjour », dis-je chaleureusement. «Comment allez-vous aujourd’hui?» J’ai reçu des réponses marmonnées et elles se sont rapidement retournées et ont continué à parler ensemble.

La semaine dernière, j’ai vu les femmes à leur place habituelle. J’ai ressenti un pincement que j’étais incapable d’expliquer dans mon estomac. Ce n’était pas un sentiment agréable : peut-être l’anxiété, l’embarras, la maladresse? En tout cas, ce sentiment me donnait envie de ne plus essayer. J’ai arrêté ma fille à quelques mètres de la salle d’attente et je lui ai suggéré de regarder des jeux.

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C’est alors que le meilleur résultat possible de cette expérience s’est produit.

J’ai dit: « Rappelle-toi. »

• Rappelle-toi ceci lorsque tu es en territoire familier et que quelqu’un de nouveau se présente à la recherche de conseils.
• Rappelle-toi ceci quand quelqu’un t’approche et pose une question, vois le courage derrière les mots.
• Rappelle-toi ceci quand tu vois quelqu’un arrêter d’essayer, peut-être qu’il a été rejeté une fois de trop.
• Rappelle-toi ceci quand tu vois quelqu’un être exclu, une seule personne amicale peut soulager le sentiment douloureux de se sentir invisible.

Rappelle-toi que le désir le plus profond du cœur humain est d’appartenir , d’être accueilli, de savoir que tu es vu et digne de bonté.

Cette semaine, en allant à son activité parascolaire, j’ai ressenti un nouveau sentiment quand j’ai vu ces femmes. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’était de la gratitude. Elles m’avaient rappelé une leçon de vie très importante.

Le mauvais traitement que j’ai reçu est devenu un moyen d’acquérir de la conscience et de la compassion. Quand j’ai partagé mon histoire de rejet sur ma page Facebook , il y a eu des centaines de commentaires et de messages privés, certains assez douloureux, confirmant que le besoin d’appartenir n’est pas satisfait pour beaucoup de gens dans notre société. En plus de ceux qui ont partagé leurs douloureuses histoires d’exclusion, il y a des gens qui ont partagé leurs actions utiles pour faire sentir aux autres qu’ils étaient les bienvenus.

On m’a rapidement rappelé les besoins spécifiques de notre famille lorsque nous avons déménagé dans un nouvelle région il y a trois ans. Lors d’un de nos premiers voyages au supermarché, nous sommes passés devant la nouvelle école de mes filles.

« J’espère juste que je ne suis pas la seule nouvelle de la classe, » dit ma fille aînée en regardant par la fenêtre. « J’espère qu’il y a juste une autre nouvelle personne. »

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Après une longue pause, elle répéta: « Juste une. »

Cela avait été ma prière durant les mois précédant le déménagement … juste un/e ami/e pour chacune de mes filles.

Quelques semaines plus tard, ma fille a rencontré une fille dans la piscine du quartier. Elles avaient le même âge, entraient dans la même classe, à la même école.

« Ce sera ma première année là-bas », a déclaré la jeune fille. « Peut-être que nous serons dans la même classe. »

C’est alors que j’ai vu une grande joie sur le visage de ma fille.

Une personne suffit.

Une personne peut faire oublier des mois d’angoisse en un instant.

Quelques jours plus tard, j »ai fait mes courses dans un supermarché, et en sortant Il y avait une jeune mère tenant une pancarte, ses trois jeunes enfants assis sur le trottoir à côté d’elle.

« J’ai perdu mon boulot. Tout geste de votre part serait le bienvenu», a lu ma fille aînée.

Je me suis arrêté et j’ai dit à mes filles de prendre des céréales, des barres granola et d’autres collations de nos sacs du supermarché. J’ai pris un peu d’argent de mon porte-monnaie. Les yeux de la femme se sont remplis de larmes. Elle m’a raconté que beaucoup de gens étaient passés devant et que nous étions les premiers à nous arrêter. Le fait que nous nous soyons arrêtés lui a redonné de l’espoir.

Une personne suffit.

Image crédit : Pixabay

Une personne peut donner de l’espoir à quelqu’un.

Je le sais, mais je l’oublie toujours.

Au final, la rencontre avec les deux femmes à l’activité de ma fille est pas la plus grande leçon de vie.

Cela montre qu‘il y a toujours de l’espoir …

Parce que ce que nous pouvons contribuer individuellement à guérir la douleur collective du monde et c’est tout à fait miraculeux. Nous pouvons réduire la moitié de la douleur en étant la personne d’une personne .

Le Dr Dean Ornish, fondateur de l’Institut de recherche en médecine préventive, dit ceci à propos des effets de la solitude : «Je ne connais aucun autre facteur – ni régime, ni tabagisme, ni exercice, ni stress, ni génétique, ni drogue qui possède un plus grand impact sur l’incidence de la maladie, et le risque de décès prématuré. »

Ne sous-estimez jamais le pouvoir que vous détenez en tant que personne pour sauver la vie d’un autre.

« Venez nous rejoindre », vous direz avec un sourire.

Et le destinataire soupirera de soulagement, l’angoisse disparaîtra instantanément, il oubliera toute la douleur et la solitude.

Une personne suffit.

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